Citation :
Le problème n'est pas le vairon, mais les espèces introduites par bétises, par certains cons, dans les lacs.
Tout à fait d'accord...
Les espèces introduites dont tu parles étant les salmonidés.
Pour moi, si une espèce introduite dans un milieu n'arrive pas à s'y reproduire, c'est qu'elle n'a rien à y foutre... les vairons ont autant de place dans nos lacs que les salmonidés.
Reprenons : Les fédérations ont commencé à aleviner les lacs régulièrement par hélico à partir du début des années 70. Une manne touristique, qu'ils disaient... et croyez-moi, j'étais tout gafet, mais je m'en souviens !
Donc, nos lacs et étangs se sont retrouvés avec des salmonidés aussi divers que variés dans leurs eaux. (Choisis ta pisciculture, camarade.)
Jusque là, pourquoi pas ? En admettant que l'on a modifié l'écosystème de ces lacs, on a, au moins, attiré des pêcheurs.
Maintenant qu'il y a des pêcheurs, on propose d'interdire la pêche au vairon, parce que ces derniers mangent des œufs de truites qui dans 80 % des cas n'existent pas, sans se préoccuper bien entendu de savoir ce que la truite elle, mange en espèces autochtones et a fait disparaitre.
Sans parler de toutes les saloperies laissées sur place par les pêcheurs.
La montagne espace de liberté ? "Oui, mais pas au vairon, monsieur... désolé."
Nos anciens (les vrais, pas les comiques qui veulent créer un lac au plateau de beille) nous avaient prévenu. En mettant des poissons de cirque dans la montagne, vous allez avoir du cirque. Maintenant que nous l'avons, de quoi nous plaignons-nous ? Des vairons qui nous empêchent de prendre des poissons venus d'un hélico ?
Ced nous dit que pour l'empêcher de pêcher au vairon, il faudra se lever tôt. Et il a raison, merde ! Que l'on nous foute la paix, un peu. La montagne est devenue suffisamment un champ de foire comme ça, n'en ajoutons pas.
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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.