Bonsoir
J'ai suivi le sujet presque depuis le début, les deux truites du bas sont bien des truites dorées ("Oncorhynchus aguabonita") communément appelées : gold, golden, dorée, aguabonita... (Voir l'article sur fishbase :
http://www.fishbase.org/Summary/speciesSummary.php?ID=2686&genusname=Oncorhynchus&speciesname=aguabonita)
Cependant, il faut considérer ces poissons comme normaux, ils ne sont pas ni trafiqué génétiquement, ni autrement.
(exemples :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Truite_fard%C3%A9e_de_Bonneville
ou
http://www.fishbase.org/Summary/speciesSummary.php?ID=2688&genusname=Oncorhynchus&speciesname=clarkii)
Que l'on puisse considérer que certaines espèces n'ont rien à faire dans certains milieux, cela est concevable, et même louable, car cela signifierait qu'il y a enfin une réelle prise de conscience globale. Mais que l'on déconsidère une espèce, cela est véritablement dommage. Je vous invite à consulter le livre de James Prosek "Du bel inventaire des truites" pour vous faire un "petit" tour d'horizon de la variété de robes et d'espèces que les mouvements de notre chère Terre ont impulsé aux salmonidés, c'est proprement édifiant !
Il faut bien aussi reconnaître que beaucoup d'empoissonnement ont été effectués à l'époque un peu "à tâton", mais que nous sommes bien content d'en profiter, car sinon, très peu de lacs seraient vraiment "habités".
Et nombreux sont encore ceux qui sont effleurés par l'idée d'avoir une nouvelle espèce dans certains lacs où rien ne bouge...
Personnellement, j'ai eu aussi, une certaine répulsion pour un poisson méconnu de beaucoup de pêcheur, le silure, que je n'ai jamais eu l'occasion de pêcher.
Et bien grâce à un ami, et son article en cours d'écriture pour "Pêche au Fouet", j'ai pu apprendre que des preuves de sa présence en France remonte au 16ième siècle ... Alors que beaucoup, moi le premier, pensait que ce poisson avait été introduit récemment.
Les cinquantes dernières années ont vu tout et son contraire au niveau alevinage, y compris des expérimentations les plus saugrenues. Il est temps de comprendre que les études, souvent critiquées, amènent aujourd'hui des dé
bats plus intéressants et enfin des décisions salutaires, vers des solutions qui semblent maintenant évidentes ("la vérité crève tellement les yeux de son éclat que l'on ne la voit pas").
Ceci pour souligner que les orientations vers la gestion patrimoniale, c'est un grand pas, mais pas suffisant, il faut aller plus loin dans la gestion des capacités de biomasse, qualité des milieux, et surtout préservation des souches autochtones existantes (soutien d'alevinage).
a++
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