Notre présence n'a pas été gênante, au contraire, je pense. Nathalie a pu aider sur certains points. Quant à moi, j'ai aidé Michel autant que faire se peut soit à
portée de voix soit au talkie pour repousser avec Joulua certains lots, pour contrôler qu'il n'y avait pas de bêtes dans mon coin, pour éviter que les brebis que Michel ramenait partent là où il ne fallait pas, ... Et pour les jours difficiles, être deux, c'est mieux. Pour les soins aussi, à trois, c'est plus rapide. Michel attrapait les brebis, je les maintenais pendant que Laure les soignait et que Michel partait à la recherche d'une autre brebis à soigner.
Et pour ceux qui pensent que les troupeaux n'ont pas à être présents là haut, il suffit de voir les coins où les bergers ne montent plus pour se rendre compte que la montagne doit s'entretenir.