Je comprend bien ton point de vue, adam. Vivant bien tranquille au milieu d'une forêt, il est logique que tu penses comme cela.
Mais il faut dire aussi que la vie des villages n'est plus la même. En Pays de Sault par exemple, les cultures existaient jusqu'à plus de 1200m d'altitude, les champs étaient entretenus, labourés, moissonnés fin août et bien entendu plus nombreux. Il y avait une quinzaine d'agriculteurs, et autant de famille. Ca bougeait, ça vivait ! Maintenant c'est fini.
Je fais le tour du village en novembre, les 3/4 des maisons sont fermées. La population a été divisée par 3 en moins d'un siècle, par 2 en 50ans. Il est clair que sur les champs qui ne sont plus cultivés, la nature a repris ses droits, mais par endroits un peu trop anarchiquement. La nature se fout des hommes, mais celui-ci en fait parti et doit un minimum l'entretenir...
Même si tu résides en pleine forêt, je suppose que tu dois entretenir ton chez-toi, je veux dire ton terrain.
Les héritiers venant parfois de loin, de une semaine à 3 semaines dans l'année n'ont pas envie de passer leurs congés en maniant une tronçonneuse, (certains comme moi aiment plutôt manier le vairon

)
Comme le dit Soub, certains sentiers passant par la montagne, reliant les villages entre eux et couramment empruntés à l'époque, ne le sont plus que par les sangliers, et encore... Les abords des ruisseaux et les ruisseaux eux mêmes ne sont plus entretenus.
Ma grand mère n'a pas reconnu le Rébenty l'été dernier, elle n'y était pas revenue depuis une vingtaine d'année, d'ailleurs depuis la route on ne le voit pratiquement plus. Par endroits, il faut une armure pour pêcher...
On ne peut peut pas laisser la nature pousser anarchiquement dans les campagnes et montagnes, et au contraire tout raser comme actuellement en banlieue des grandes villes. Il faut un juste milieu à tout.
Tout comme toi, j'ai peur aussi que la pression sur le bois de chauffage s'intensifie. Car dans ce cas, l'homme fera comme pour tout; la razzia complète, comme en Amazonie... C'est le problème des extrêmes qui ne sont jamais bonnes !

La fiancée, (pardon, le compromis) est toujours délicat à trouver.
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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.