Avec le réchauffement, la forêt pousse beaucoup plus vite ... c'est un fait connu des forestiers, on n'en parle pas beaucoup dans les média !
Autre facteur certainement plus important c'est la présence moindre des animaux depuis 60 ans.
Sur la photo des années 50 on voit très bien que les granges aux abords du lac étaient encore exploitées.
Dans la vallée d'Estaing il devait y avoir une quarantaine de familles qui vivaient pratiquement toutes de l'élevage.
Chaque famille possédait 3 ou 4 granges avec un troupeau d'une cinquantaine de moutons et parfois aussi un petit troupeau de vaches (moins d'une dizaine en général, il fallait qu'un troupeau puisse contenir dans une seule grange)
Les périodes d'estives étaient bien réglées, avec une première période au printemps aux abords des granges puis la haute montagne en été et l'inverse à l'approche de l'hiver.
Aux troupeaux des habitants de la commune d'Estaing venaient se rajouter les troupeaux de certains villages proches de la vallée d'Azun qui étaient parfois propriétaires de certaines zones de pacages.
Auxquels il fallait rajouter encore d'autres troupeaux parfois très important que venaient de beaucoup plus bas (de la plaine!), ceux la devait certainement payer des droit de pacage aux communes, ces troupeaux remontaient les vallées sur plusieurs jours en empruntant les routes (coutume qui a été interdite, priorité aux voitures .... et donc transport par camion ... c'est peut-être une des causes de la diminution du nombre d'animaux en montagne, il faut payer le transport, on ne paye plus un berger pour rester avec les bêtes dans les
estives)
Tout cela faisait qu'il y avait beaucoup d'animaux domestiques en montagne, l'abroutement devait être très important, ça n’empêchait pas que l'on pouvait voir des isards au bord du lac ou plus bas, que l'ours faisait parfois parler de lui ... et qu'il y avait beaucoup de truites dans la lac et le
gave.
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"Combien y a-t-il de lacs dans les Pyrénées? Qui les a tous vus ?" H. RUSSELL 
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