Pêche de la truite aux leurres Lacs des Pyrénées est sur Facebook
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Sujet: colloque

Thierry81
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message 9 fév 2007 - 07:23 |  
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Bon c'est ce soir et demain ce colloque. Personne ne va y aller pour nous faire une petit résumé icon_question.gif
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Thierry81 : Modérateur du forum LDP
Si tu te demandes un jour si tu aimes les Pyrénées, c'est que tu ne les aimes pas !
trutta64
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message 9 fév 2007 - 14:02 |  
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je risque d'y faire un tour ce soir !
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"Manger est un besoin de l'estomac; boire est un besoin de l'Âme" -Claude Tillier-
Obiou
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message 9 fév 2007 - 16:18 |  
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coucou, Trutta,
ça faisait un bail... icon_wink.gif
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avec des bonnes godasses, tu passes!
trutta64
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message 9 fév 2007 - 16:20 |  
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je suis occupé à préparer l'ouverture ! icon_biggrin.gif
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jlc65
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message 9 fév 2007 - 21:56 |  
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j'y suis toute la journée de demain
lesach
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message 10 fév 2007 - 23:13 |  
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Bon y s'est passé quoi au final dans ce colloque?

"Une réunion ldp au bar du pont vieux"?

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fidi65
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message 12 fév 2007 - 12:09 | Comte rendu du colloque vendredi soir  
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Bonjour à Tous,


J’ai été au colloque vendredi soir écouter une présentation fort intéressante de deux expériences menées sur les cours d’eau Basques afin de comprendre d’une part la relation de la qualité des habitats dans les stades développement juvéniles et l’impact de la fragmentation des populations de truites ;

L’étude sur les stades de développement des alevins a consiste a mettre 10 œufs ou 10 alevins dans un tubes de 15 cm spécialement conçu par l’INRA et places dans le gravier a différent endroit stratégique du cous d’eau.(sortie de pisciculture, zones exsangues d’impacts…).

Ce test a permis de voir comment les stades de l’éclosion (sortie de l’alevins de son œuf) et de l’émergence (résorption du sac vitellin ) étaient influences par l’environnement immédiat qu il soit chimique ou physique. L’INRA a découvert que le taux d’oxygène dissous a la surface du gravier était le paramètre le plus important pour la réussite de la ponte. Ils ont aussi découvert que les processus de nitrification (NH4 NO2 NO3) ont un rôle majeurs à proximité de l’œuf. En effet les tubes mis proches des piscicultures ont donne de faibles résultats malgré un bon indice de substrat (indice de Fridle) .Le colmatage influe sur la quantité d’O2 dissous dans l’eau au voisinage des capsules d’incubation. Le type de colmatage aussi joue un rôle du moins si il est initial ‘lors de la ponte ou si il est final.
Ils vont maintenant essayer de comprendre ce qui se passe a l’intérieur du gravier a différente profondeur et voir l’influence de celle ci sur la réussite de la ponte. ils ont clairement dit que c’était pas évident de définir tous les mécanismes qui étaient en jeu lors de cette phase. la perception chimique autour de l’œuf pour l’amener a éclore est difficile à evaluer .Ce que l’on peut retenir c’est que le colmatage limite la quantité d’O2 dans le gravier mais de manière différentes suivant la qualité chimique de ‘l eau. L’avantage de cette expérience est que le protocole est bien maîtrisé et que n’importe qui peut le reproduire à condition de le respecter .L’INRA est prêt a assister une AAPPMA ou une FD pour le reproduire dans un autre cours d’eau afin déjà de savoir si les phases éclosion et émergence fonctionnent dans un premier temps .


La deuxième expérience est a mon sens encore plus intéressante. Ils ont modélise l’ensemble du bassin de la Bidassoa en Espagne (855 km de cours d’eau avec un chevelu très importants) a partie de relevés terrain en scindant le bassin en unité d’habitat .Ce bassin présente un taux d’équipement record en seuils soit 114.Il s’agissait de comprendre l’influence de cette fragmentation sur les populations de truites sachant que le cours principal moyen et aval de la Bidassoa est très pauvres en truites mais que les affluents ont encore de bonne densité.

L’idee qui se dégage de tout ça était de dire : Puisque le cours principal n’ a plus de truites c’est parce que les affluents sont inaccessibles ou difficiles d’accès et ne fournissent pas de truites au cours principal.

Ils ont utilise pour leur expérience le marquage de poissons présent a l’aval du cours principal soit 60 truites sur les 120 qui remontent (c’est peu ) auxquelles ils ont mis des émetteurs et suivi leur remonte. Ces truites sont remontes et ont visiter tout les affluents en y perdant beaucoup de temps pour certains qui ont des seuils infranchissables. Ils ont suivi la devalaison de juveniles, la reproduction dans les haut bassin (enfin tout un tas de variables) Ils ont aussi modélises les habitats de croissance et de reproduction. Cette modélisation a été passe a la moulinette d’un logiciel de gestion des populations de l’INRA (CAPSIS) et à donner des resultats entonnant pour les trente ans a venir.

· Tout d’abord la presence de seuil limite le dérivabilité génétique c’est a dire que les échanges entre population de truites sont faible .Cela peut être un bonne choses lorsque que l’on a des populations très endémiques mais cela reste un désavantage en terme de dynamique de population qui perd petit a petit des caractères génétiques.

· La deuxième infos c’est que si on enlève les seuils ou on les équipe ben on n’aura pas ’augmentation de la taille de la population dans le cours principal et çà c’est l’info a laquelle personne ne s’attendait, au grand dam des instigateurs de l’étude (le ministère de l’ENV de la Navarre) .

Tout cela veut dire qu il faut absolument restaurer les frayères et les habitats dans le cours principal pour avoir une bonne population car les affluents du moment qu’ils sont en bon état se gèrent automatiquement et peu de poissons descendent dans le cours principal sauf une infime partie de chaque ponte qui rejoint la mer (truites de mer) et c’est ces poissons qui vont remonter et qui ont été suivi ici. La restauration des zones de croissance et de reproduction au sein de cours principal est vitale pour la population(cas du gave d’ OLORON a apparemment pour ceux qui connaissent).On ne peut compter sur un apport en provenance des cours d’eau secondaire puisque les poissons ne là y trouvent de bonnes conditions et bougent peu. Par contre il est intéressant de valoriser de petits affluents situe à aval des grands cours d’eau (car proche de la mer) ou la reproduction marche bien. Cette expérience a aussi montrer l’influence des truites de mer sur les populations de truites communes. Ces truites sont plus fortes plus solides et pondent une grosse quantité d’œufs dont une infime partie va repartir a la mer et l’autre devenir des truites communes (idem pour un pontes de communes) .Ces truites de mer ont des capacités de reproduction importantes (meilleures pour creuser les frayères, pour les nettoyer).On pense que la raréfaction de ces poissons avec la construction de barrages a fait énormément chuter les densités de truites dans les avals de rivières ou la reproduction était difficiles et ou elle s’est dégradee.

En conlusion les espagnols ont quand même agit. Cette étude a été publie en 2004 et début 2007 4 seuils sur des affluents a bon potentiel et situes plus tôt sur l’aval ont été détruits. Il existe une loi en Espagne qui dit que si au bout de 3 ans un seuil n’est pas équipe l’Etat peut s’arroger le droit deau pour installer à ses frais une passe ou détruire le seuil.


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Monte
message 12 fév 2007 - 13:32 | Colloques  
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Bonjour ami Fidi 65. Pour répondre simplement à ton argumentation qui est aussi une constatation. Quitte à paraître "ringard", toutes ces grandes études ne font encore une fois, que confirmer une évidence constatée depuis des années par des pêcheurs de bonne volonté, qui en ont plein le dos de prêcher dans le désert et qui abandonnent peu à peu les cannes à pêche: Au fur et à mesure que la quantité et la qualité de l'eau diminuent, la qualité et la quantité des poissons sont en régression. Et ceci se poursuivra inéluctablement jusqu'à leur totale disparition. Quant à nous, nous pourrons toujours déssaler l'eau de mer! Tout le reste, c'est du bla-bla,du temps perdu et de l'argent gaspillé. Pour parler du bassin de la Bidassoa et du Pays Basque Espagnol, il suffit d'aller se promener dans cette belle région pour constater le manque d'eau et la pollution chronique des cours d'eau. Les causes en sont multiples, mais les rejets d'une industrialisation intensive y contribuent essentiellement. Chez eux comme chez nous,ce sont les causes qu'il faudrait traiter avant même d'en évoquer les effets. C'est un difficile choix de société. Cordialement.
JOS65
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message 12 fév 2007 - 14:37 |  
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de telles etudes ont-elles été faite sur nos rivieres françaises ?? peut-etre la question a été posé mais je ne me souviens pas !

le systeme de leur petit "baton eprouvette vibert" etait interessant et apparement facile d'emploi ! le % de reussite est netement superieur a la boite vibert !

j'y ai aussi appris que la granulometrie peut varier de 1cm a 5cm pour des truites ordinaires et jusque 8cm pour grosses truites ! je pensais que la granulometrie devait beaucoup plus petites ....

maintenant , comme le dit justement MONTE , les pecheurs n'ont eu que la confirmation de leurs soupçpns mais aucune vraie solution n'est sortie du débat ........... il semblerait que les gars de l'INRA avaient des reponses de scientifiques a proposer ou a declarer (bonne ou mauvaise... icon_rolleyes.gif ) mais le commentateur principal a bien dit qu'il ne pouvait pas en parler .... icon_rolleyes.gif

bref beaucoups sont ressortis sur leur "faim d'informations" concernant "le pourquoi du comment" du manque de poissons sur nos 1ere cat. pyreneenne française ...... peut-etre s'attendait-on un peu trop a une reponse nette et précise pour remedier a cela ....!!! icon_cool.gif



Dernière modification par JOS65: 12 fév 2007 - 19:17
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JOS65
fidi65
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message 12 fév 2007 - 16:35 |  
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tout cela montre bien le manque de connaissance du fonctionnement des cours d'eau .On ne sait meme pas comment interagisent plusieurs phenomenes lors de la reproduction.On ne sait meme pas si veritablement le manque d etruites est important dans certains cours d'eau ou simplement fluctuant en fonction des condition particulieres.

Lors de le discution a la fin plusieurs pecheurs du Gave d'oloron ont insiste sur le fait qu il n'y avait plus de truites dans le cours principal du gave de Oloron parce qu ils n'en prenaient plus mais on a aussi entendu que ce tableau dressé est bien trop noir par rapport a la realite par une personne que je connais qui travaille au CSP 64.Alors qui croire , comment se faire une opinion?

On me dit qu il n'y a plus de truites dans le gave de Pau alors que moi je n'ai absolumlent pas vu mes captures plonger de maniere iremediables.On prend certes moins de poisson depuis 2 ans mais pas au point de dire que il n'y en a plus.La seule choses de sure c'est que les pontes de janvier 2004 et 2005 ont ete balaye par une crue et janvier 2006 a ete plutot bon en terme de recrutement.Mais on sait aussi que les truites ne mettent pas leur oeux dans le meme panier sachant que elle pondent de novembre a fevrier, donc des alevins qui emergent de fin janvier a fin avril .

Tout cela est bien complique et il ne set a rien a mon avis de toujours critiquer que tout est polue tout va mal que toutes le rivieres dont pourris;Il y a surement des cuases plus complexes et ce type d'etudes peut nous amener a reflechir et comprendre comment ca marche ?pour adapter nos gestion au mieux de la realite du terrain.

Quant aus gens de l'INRA ils sont la pour amener la reflexion sur des constatations scientifiques et non pour amener des solutions.Ce ne sont pas des gestionnaires mais des outils a la gestion.De plus chaque cours d'eau a son mode fonctionnement et les conclusions de ses etudes ne sont pas a copier/coller sur tous les cours d'eau Pyrenens .

Dernière modification par fidi65: 12 fév 2007 - 16:39
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JOS65
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message 12 fév 2007 - 19:39 |  
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tu dis : Quant aus gens de l'INRA ils sont la pour amener la reflexion sur des constatations scientifiques et non pour amener des solutions.Ce ne sont pas des gestionnaires mais des outils a la gestion.De plus chaque cours d'eau a son mode fonctionnement et les conclusions de ses etudes ne sont pas a copier/coller sur tous les cours d'eau Pyrenens .


nos gestionnaires halieutiques ont-ils le pouvoir de faire évoluer les choses en ayant des comptes rendus ou P.V de problemes de pollutions ou de non respect du debit des eaux etc... etc... ???

si avant l'ONEMA , vous ne pouviez pas avoir ce pouvoir ou cette force d'action qu'en sera t-il avec l'ONEMA ? personnellement je l'espere fortement !

sinon d'accord pour tes autres reponses ! tout n'est pas noir mais tout est dejà sombre malgré ton optimisme !!
les protestations des gars du gave d'oloron , j'entends les meme lors de la reunion de tarbes mais je fais parti de ceux qui demande ce qui est fait pour etre amélioré (et sans gueuler) je demande juste le pourquoi du comment du mal de ma riviere ... , je suis de ceux qui laisse le n° de tel. pour filer un coup de main lors d'epuisage electrique (adour) nous etions meme plusieurs a l'avoir laissé et nous aurions au moins aimé participer a une d'entre elle .......et je suis aussi de ceux qui comme chaque années on prend pour un CON car toujours des "vous inquietez pas , on gere , nos techniciens sont sur le coup" mais je vois tujours "ma riviere" s'appauvrir , manquer d'eau , mais jamais de coup de fil pour authentifier les fameuses 6 truites au metre lineaire sur l'adour ni de resultats concrets quand au "pourquoi du comment" icon_cool.gif .... bon il est vrai que les raleurs ne sont jamais ecoutés ....pourtant ils sont souvent au bord de l'eau et voient les choses evoluer !!

a titre indicatif , mon aappma annonce 9 truites au metre lineaire pour le gave ! dejà que les pecheurs du gave trouvent qu'ils n'ont plus rien ............que doivent penser les pecheurs de l'adour ! icon_lol.gif


j'aurais aimé etre là le samedi matin pour ecouter M.D au sujet des larves aquatiques meme si je n'aurais pas tout compris des termes téchenik icon_lol.gif !!

...me tarde tout de meme l'ouverture pour aller taquiner dame fario dans le 65!! icon_wink.gif sm6.gif



JFB
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message 12 fév 2007 - 19:49 |  
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Bonsoir, et merci fidi65 pour ce compte rendu.
Pour moi, une question de fond se pose. Que voulons-nous ? Comprendre pourquoi les truites sont plus rares, ou faire en sorte qu’elles soient plus nombreuses ?
La réponse à la 1ere question est évidente, je n’y reviendrais pas. Monte l’a déjà expliqué, et je partage son opinion.
Les réflexions de l’INRA sont certes intéressantes, mais ce n’est pas en connaissant le taux d’O2 dissout à la surface du gravier et en comprenant ce qui se passe à l’intérieur de celui-ci à différentes profondeurs que le schmilblik va avancer.
Les truites qui trouvent une frayère à leur convenance dans le cours principal, ne s’embêteront pas à essayer de remonter les affluents. Il suffit d’aller en décembre sur la sorgue qui est une grande rivière pour le comprendre…
Dans le cas contraire, si elles tentent avec succès de les remonter, c’est que leur reproduction semble compromise en aval. Comme il est évident qu’une fois parvenues dans les tributaires, elles n’auront aucune envie de redescendre dans une eau où la reproduction est impossible.
Lorsqu’une truite a trouvé le gîte, le couvert, et de quoi tirer un coup, elle n’a aucune raison d’aller voir ailleurs si durant le restant de la saison le niveau et la qualité de l’eau restent corrects. Une fario préfèrera toujours 20 cm d’eau fraîche et oxygénée à 2m d’une eau passable.
On a souvent privilégié les chevelus pour la reproduction, et pour cause. Pas d’ouverture de vannes emportant tout sur le passage, ou pas de retenue massive asséchant tout en aval.
C’est oublier un peu vite que les farios se reproduisaient parfaitement autrefois dans les grands cours d’eau comme l’Ariège ou la Garonne.
Les vieux pêcheurs nous l’ont dit, et ce depuis 50 ans !

Donc, annoncer que « La restauration des zones de croissance et de reproduction au sein de cours principal est vitale pour la population » est l’équivalent d’accoucher d’une souris…
Je veux bien que les gens de l’INRA soient là pour la réflexion et non pour l’action, mais ce n’est pas en comprenant à fond la biologie et l’écologie de la truite et en utilisant des méthodes artificielles que nous retrouveront la population d’antan…
A propos de réflexion, dans cet ouvrage datant de 1991, tout ce que tu as entendu lors de ce colloque y est indiqué...

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Jeff
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SPO
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message 13 fév 2007 - 00:50 |  
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On est les rois des plans, des études couteuses et des colloques avec bonne bouffe !
On trouve du fric pour faire et refaire des études déjà conduites en d'autres lieux mais pas pour planter ceux qui continuent à détruire les zones humides, à polluer, à amménager en détruisant les frayères, à faire des buses qui coupent les populations de truites, à remblayer, à supprimer talus et haies...
Merci fidi et tous ceux qui sont intervenus, c'était intéressant mais ne nous laissons pas avoir !
S'il y a des agriculteurs et des industriels, beaucoup sont nos élus, responsables de collectivités et amis de tous ceux qui produisent à n'importe quel prix au nom d'une logique économique qui montre aujourd'hui ses limites !


Dernière modification par SPO: 13 fév 2007 - 00:52
patrick65
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message 13 fév 2007 - 08:36 |  
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Je suis parfaitement en phase avec Monte, JFB et SPO! En effet, en France nous sommes les champions des études diverses et variées réalisées à grands coups de fonds publics, études qui n'apportent rien de plus que ce connaissent des millions de personnes depuis des lustres.
C'est comme les "commissions" de tout poil qui sont créées ici ou là pour ... parfaitement enterrer un problème! icon_mrgreen.gif

Merci tout de même à Fidi65 pour ce CR très complet. icon_biggrin.gif , qui montre qu'une fois de plus ... on n'a pas avancé d'un iota! new_puppy_dog_eyes.gif

ça me fait toujours penser à cette blague sur les capacités respectives des ingénieurs de nos grandes écoles:

Quand un ingé des "arts et métiers" construit un pont, ce pont tient bon quelles que soient les conditions d'utilisation ... l'ingé ne sait pas pourquoi, mais il tient!

Quand un ingé de "Centrale" construit un pont, celui-ci peut tomber ... mais l'ingé saura alors pourquoi il est tombé ...

Quand un polytechnicien construit un pont, celui-ci peut aussi tomber ... mais lui ne saura pas pourquoi ... icon_rolleyes.gif
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Là où il y a une volonté, il y a un chemin ...
lesach
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message 13 fév 2007 - 09:11 |  
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T'y s'rais pas devenu un peu "philosophe" avec tes "histoires de pont" ou tes "allégories de spécialité" toi!!! icon_mrgreen.gif

Fais gaffe pat icon_lol.gif


Moi je propose donc au vue des reflexions pertinentes qui sont faites sur ce forum l'organisation d'un colloque
pour Etablir "le rapport entre l'étude de cas et le bénéfice ainsi apporté sur le milieu"...

Si vous voulez je m'occupe des grillades....

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Dernière modification par lesach: 13 fév 2007 - 20:38
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fidi65
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message 13 fév 2007 - 18:16 |  
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Salut JFB,

Je voudrai seulement preciser les modes de raisonnement scientifique. quant tu dis" Pour moi, une question de fond se pose. Que voulons-nous ? Comprendre pourquoi les truites sont plus rares, ou faire en sorte qu’elles soient plus nombreuses ? "je ne suis pas d'accord .Si tu ne sais pas pourquoi les truites sont moins nombreuses comment peux tu mettre en place un programme pour restaurer cette polulation?.
il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs cela a été fait trop de fois avec les pecheurs.Du moment qu ils ont pu maitriser les alvinages (annee 50) ils ont pense que en mettant des poissons on pouvez compenser toutes les agressions faites a nos cours d'eau et cela n' fait qu empirer le resultat.Aujourd huit beaucoup de gestionnaires ont compris que les alvinages ne pouvez pas compenser les pertes dut aux atteintes aux cours d'eau et le retard pris en terme de connaissance est immense.Qui auraient cru qu une etude un jours dirait que si on ouvre les tributaires on n'augmente pas la taille de population dans le cours principal?Pas grand monde , ceci restant l'exemple de la Bidassoa.

Pour la reproduction comment alors trouver la raisons d'un manque de reproduction dans un cours d'eau ou la qualite de l'eau est bonne , les frayeres sont bonnes?Il faut d'abord prouver que la reproduction marche ou pas .Apres on voit ou cela ne fonctionne pas, et c'est des etudes comme celle la que le monde de la peche doit s'approprier cours d'eau par cours d'eau afin de definir exactement un etat des lieux precis piscicole.

Qu es ce que l on a en ce moment dans les Pyrenees?
Des pecheurs qui se plaignent
un manque total de connaissance sur les densite exacte de nos rivieres
une absence de toutes les modes d'interactions qui entrent en jeu lors de la reproduction
des pecheurs qui abusent de l'alvinage comme seul remede
Que fait t on? expliquez moi?

Quant a JOS je comprend ta frustration dans les assembles générales.Cela fait 10 ans que je suis au bureau de l'AAPPMA de Lourdes et j'ai la meme frustration.C'est un monde ferme obscure qui n' aucune connaissance de ce que veulent les pecheurs et de comment il faut les satisfaire.
Pour ce qui est des densite de truites sur l'Adour je te fais passer par mail deux resultats de peche electrique sur Pouzac 94 et 2004 faite sur un point du reseaux observation milieux. Il ne faut pas les analyser simplement par le resultat en bas a droite mais croiser plusieurs facteurs( temps de peche , surface pecheé, etc) ainsi tu pourra extrapoler la densite de truites a l'hectare et voir comment ca evolue.

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Monte
message 13 fév 2007 - 19:06 | Analyses  
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Bonjour Fidi 65. Je comprends et je respecte ton enthousiasme, mais je suis quand même persuadé qu'il n'est pas très utile de refaire encore et encore et toujours les mêmes "études" pour mesurer des densités de population que l'on connaît, des diamètres de gravier, ou encore des PH. Tout celà ne servira qu'à confirmer ce que l'on constate à l'oeil nu et que tous les pêcheurs savent depuis longtemps déjà. La pollution et le manque d'eau sont bien là et les pêcheurs ne possédent pas les clés du phénomène auquel ils sont d'ailleurs en partie étrangers. Ces clés, ils ne les ont jamais véritablement possédées. Ceux qui les ont, ce sont les aménageurs du territoire, ceux qui décident quand,où, pourquoi et comment on installe une usine, une micro-centrale, une station d'épuration,une station d'arrosage, un barrage, etc. Les interlocuteurs décideurs sont multiples et variés,avec leurs droits et leurs devoirs, mais aussi avec leurs interêts particuliers,économiques ou financiers. Les pêcheurs ne peuvent les approcher qu'à travers des intermédiaires et leur interêt n'est pas toujours pris en compte, tout simplement parce que le rapport de force avec lequel fonctionne notre société n'est pas en leur faveur. Cordialement.
fidi65
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message 13 fév 2007 - 19:12 |  
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d accord avec toi Monte mais il ne s'agit plus de mesurer des truc que l'on deja mesurer.Actuellement qui est capable de ma dire avec precision la densite de truites sur le gave l'Adour?

Au titre de la polution qu es ce qui te permet de dire que tel ou tel cours d'eau est polue ou pas ? pas vraiment beaucoup de monde.Moi je peux te renseigner sur le gvae et l'Adour Amont le reste j'ai pas l'info et personne ne l'a.
Quant aux deciderus je suis entierment d'accord avec toi, le rapport de force est plus qu nen autre defaveur mais on peut aussi essayer dele faire changer.Pour cela il faut faire des actions un peu a la BOve .au lieu de couper du mais allons fermer les canons a eau de la plaine de l'Adour!!!!
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JFB
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message 13 fév 2007 - 20:03 |  
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Salut fidi.
Une fois n’est pas coutume, je vais essayer de te répondre point par point.
« Si tu ne sais pas pourquoi les truites sont moins nombreuses comment peux tu mettre en place un programme pour restaurer cette population ? »
Comme si nous ne le savions pas ! Les raisons ?
La principale est la pollution.
-organique (égouts, station d’épuration saturées ou mauvais fonctionnement, pesticides, chlore, DDT, lisier chez les bretons, ect.).
-chimique (rejets des industries).
-thermique (centrales qui modifient le milieu aquatique).
-mécanique ( barrages, ouverture et fermeture des vannes, extraction de matériaux de la rivière, qui détruisent les frayères, soit en les asséchant, en les engloutissant ou en les colmatant).
Le niveau des eaux de plus en plus faible. A part la danse de la pluie en plaine, et celle de la neige en montagne, force est de constater que le temps est ce qu’il est, et que nous en sommes en parti responsables aussi à cause de notre mode de vie. Tout est lié.
La pression de pêche ? Je ne le pense pas… Mon arrière grand-père qui pêchait au filet avec l’autorisation, à sorti de la rivière des tonnes de truites. Ca n’a pas empêché son fils 30 ans plus tard d’en piquer une centaine par matinée avec une canne.
Tu peux faire passer la maille à 1m et le quota à 0, ça ne résoudra pas les problèmes cités plus haut.
Le dernier cas est le braconnage intensif, pas celui du pêcheur qui rentre ave 14 truites au lieu de 10, mais celui qui utilise l’électricité, le javel ou autres saloperies, pour faire le commerce des truites. Beaucoup de ruisseaux ont ainsi été anéantis, mais ici aussi, ces pratiques sont devenues plus rares.

« il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs cela a été fait trop de fois avec les pêcheurs »
En effet, beaucoup ont pensé que l’alevinage allait résoudre bien des problèmes… Qui au fait ? Les scientifiques où les pêcheurs ? Permet moi de te dire que c’est les 1er cités qui se sont plantés. A force de tout vouloir faire vite et bien, on commence à comprendre que dans la nature, il faut laisser le temps au temps, et que n’est pas en jetant des poubelles entières d’alevins à l’eau que l’on refera vivre une rivière.
Pourtant, beaucoup de pêcheurs à l’époque avaient annoncé la couleur. « Un plâtre sur une jambe de bois ». Ces hommes pleins de bon sens, car en contact permanent avec la nature avaient vu juste. C’étaient pas des diplômés de la ville, donc…


« Pour la reproduction comment alors trouver la raisons d'un manque de reproduction dans un cours d'eau ou la qualité de l'eau est bonne , les frayères sont bonnes ? »
Nous sommes capables de faire des analyses d’eau. Donc si celle-ci est bonne et en quantité suffisante, soit les frayères ont un problème, soit les truites sont stériles, ce qui ne m’étonnerait qu’à moitié avec toutes les cagades que l’on a lâché pendant 50 ans… Si les farios qui restent dans la rivière sont des résultats de portions de veille d’ouveture qui en quelques années se sont fait des nageoires, tu m’en diras tant !
Dans les pissadous par chez moi hautement surveillés par les locaux propriétaires qui veillent au grain (calibre 12), pas d’alevinage, pas de frayères artificielles, pas de tonton ramouncho, très peu de pollution (mis à part le plomb du calibre 12) et les truites se reproduisent… Alors ?

Les causes sont connues et archi connues. Que fait-on ?
Et bien, on peut faire tous les colloques que l’on voudra, moi le 1er taper comme un sourd sûr mon clavier, Dame truite s’en moque ! Elle n’obéit qu’à une loi, celle de la nature. Il faut y revenir, mais hélas ! Je ne vois pas comment, et je n’ai pas peur de le dire.
Nous ne pouvons plus vivre comme les anciens, 70 ans en arrière, sans barrage, sans électricité., sans moyens de locomotion qui emboucanent notre planète. Nous sommes allés trop vite, et en allant trop vite, on se casse la gueule. La truite est un exemple parmi tant d’autres !

Cela dit, tout comme beaucoup ici, j’apprécie ton enthousiasme, et ton envie de bien faire que je ne permettrais pas de remettre en cause !


_________________
Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.
Monte
message 14 fév 2007 - 12:14 | Pollutions  
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Bonjour Fidi 65. En ce qui concerne les pollutions, il suffit encore une fois de se promener le long des rivières et de regarder le fond de leur lit pour la voir. A moi, elle me saute aux yeux. Il en est de même pour la densité des populations. Ceux qui se satisfont de la pauvreté actuelle, n'ont pas connu les années 60, quand la veille de l'ouverture, sur les ponts des villes de Tarbes, de Lourdes et d'ailleurs, les pêcheurs comptaient et repéraient les truites qu'ils viendraient prendre le lendemain. Actuellement, pour toute chose, on nivelle hélas par le bas, c'est la mode. Pour les actions à la Bové, je t'en laisse la responsabilité(attention quand même au plomb de 12). Pour moi, l'évolution (si elle a lieu) doit se faire dans la légalité. Alerter les pouvoirs publics,se mobiliser, créer une ou des associations, se faire entendre, chercher et obtenir des appuis. Il existe des solutions et c'est aux jeunes de prendre le relais, puisque les anciens se sont ou ont été trompés et que les structures actuelles ne sont pas efficaces. On parle des pays émergeants pollueurs, mais dans l'avenir,ils pollueront peut-être moins que nous. Je vois que la société "MDI" vient de passer un accord avec l'Indien "TATA" (et oui! non pas TOTO!) afin d'exploiter le moteur à air comprimé d'un ingénieur français. Nous, nous regardons passer les trains de Total et nous élaborons de grandes théories. Tout espoir n'est pas perdu malgré tout. Cordialement.

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