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« C'est tout à fait paradoxal, note Christian Tertre, président de la fédération de pêche de la Haute-Garonne. Car l'an passé, nous avons fait réaliser une enquête par l'Institut CSA sur l'image des pêcheurs, et c'est une très bonne image. »

De fait, les fédérations de pêche ne ménagent pas leur peine. A l'ouverture, ce sont des milliers de tonnes de poissons venant d'élevages qui sont déversés dans les lacs et rivières, histoire de ne pas décevoir ceux pour qui ce jour est comme un rendez-vous galant.

Il n'empêche, l'érosion est patente. Pour certains départements, la baisse de fréquentation de l'an passé s'explique par la sécheresse. Ainsi, les - 13,19 % dans les Deux-Sèvres, ou les - 15,65 % dans le Gard s'expliquent aussi parce que les rivières étaient à sec et les poissons asphyxiés.

Mais les raisons de la désaffection semblent un peu plus sociologiques que purement météorologiques.

« Les personnes interrogées dans l'enquête aimeraient bien aller à la pêche, mais accompagnées ! »