Nous, on écrit à la DDAF (préfecture), souvent en vain...
Ce type de comportement est malheureusement bien connu des gestionnaires. Les agents de l'Etat et surtout les élus donnent souvent la priorité aux activités économiques (agriculture en particulier, industries, piscicultures (un vrai B..), approvisionnement en eau potable, jusqu'à mettre à sec un cours d'eau s'il le faut.
Dans certaines régions où l'agriculture productiviste domine le paysage, les gardes du CSP ne vont plus guère au carton sur ce type de dossier, ils en connaissent trop bien la suite...
Les gendarmes, si tu connais un FREE (pas sûr de l'appellation qui pourrait signifier quelque chose comme "Formation ? Eau et Environnement) peuvent aider (c'est bien connu, la peur du gendarme). Les FREE

sont des bons spécialistes qui ont reçu une formation complémentaire sur les problèmes de l'eau. Ils sont en général très compétents et motivés par les pb d'environnement. Ils peuvent rendre visite aux élus et utilisateurs de l'eau. En 2003, les gendarmes avaient mis fin aux prélèvements sur un petit fleuve côtier par des agriculteurs qui n'ont pas hésité à mettre à sec plusieurs centaines de mètres d'un petit fleuve côtier, le Guillec, riche en TF et saumons.
Autre service de l'Etat où on trouve compétance et motivation, les gardes de l'ONCFS.
Bon courage dans tes démarches. En 29, outre les pollutions, on se
bat surtout contre les pisciculteurs qui ne respectent pas les débis réservés d'où blocage des migrations. A ce propos, le cours d'eau est-t'il classé cours d'eau à migrateurs car il y a sur ces cours d'eau obligation de préserver la capacité de dévalaison et avalaison des poissons
_________________
On a les poissons qu'on mérite...