Tout ce qui était pollution accidentelle était classé sans suite depuis plusieurs années, or, ce qui était considéré comme accidentel a bien souvent des causes facilement identifiables comme l'achat de matériel inadapté (absence de sécurités), le non respect des dispositions prévues (Arrêté régissant le fonctionnement de l'élevage), le manque de prise en considération du risque conduisant, c'est un exemple réel, à ouvrir deux brèches dans un talus de bas de pente pour laisser couler l'eau qui stagnait en bas d'un champ... Quand l'aéro-disperseur est tombé en panne, tout est aller direct au fossé, passant sous une petite route pour aboutir au Dour Ar men Glaz où tout est mort sur 3 km
Ne crions pas victoire, mais saluons ce grand progrès dans la justesse du jugement. Pour le Guillec, le pisciculteur a été plus que largement indemnisé. Dans notre pays, les dégâts à l'environnement sont bien mal indemnisés. Là, comme souvent,ils sont peut être irréparables.:evil:
On ne sait pas si les saumons remontrons un jour ce petit fleuve côtier autrefois exceptionnel car comme son voisin l'Horn, il abritait de grosses farios de 40 à 50 cm, parfois plus, des anguilles et des truites de mer en plus des poissons d'accompagnement, loches, chabots, vairons...
Sur l'amont géré par l'AAPPMA de l'Elorn, il n'y avait jamais eu aucun lâché. Ce n'était pas le cas pour l'AAPPMA de Saint-Pol-de-Léon...
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On a les poissons qu'on mérite...