Connu pour les cours d'eau, je sais que nous en avons eu au lac du Drennec mais je n'ai pas la méthodologie.
En gros on compte tous les organismes vivants, principalement insectes aquatiques, trouvés sur un secteur prédéfini identique pour comparaison (en respectant rigoureusement un protocole). Les IBGN donnent en fonction de la richesse des prélèvements et de leur fragilité aux pollutions (plécoptères plus fragiles par exemple) une bonne idée de l'état d'un cours d'eau et de l'impact de rejets éventuels ou d'installations classées.
Les IBGN sont très importants, par exemple, ils doivent figurer, en particulier, dans les études d'impacts des installations classées.
Un exemple récent qui peut vous servir : la PEIMA (pisciculture expérimentale INRA des Monts d'Arrée) veut augmenter sa production au pied du barrage du Drennec. Son technicien a publié dans le dossier IBGN "amont" effectué en hiver sur un court secteur où l'Elorn est canalisée (pied du barrage) et un IBGN "aval" en juin 400 m en dessous de son rejet
Si on est pas attentif, on peut en déduire à la vue des résultats que cette pisciculture est extrèmement profitable au milieu
Et c'est l'INRA, imaginez quand c'est un éleveur ou un pisciculteur
MEF !
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On a les poissons qu'on mérite...