Bonjour
J'ai vu ces informations, et il me semble avoir entendu que Guy Nègre était catalan ? Mais je ne retrouve d'info sur ses origines.
Pour plus d'infos, voici quelques liens récupérés sur le net :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_N%C3%A8gre
http://ecologie.caradisiac.com/La-OneCAT-de-MDI-la-voiture-a-air-comprime-serait-commercialisee-en-Inde-d-ici-2009-811
http://www.moteurnature.com/actu/2003/voiture_a_air.php
Et apparemment, cela attire beaucoup d'autres dans la brèche :
http://ecologie.caradisiac.com/Espagne-Miguel-Celades-de-Air-Car-Factories-developpe-aussi-une-voiture-a-air-comprime-492
http://www.voitureaair.com/
Et un extrait d'un article (car le lien est très lent) :
Extrait de
http://www.jobdumidi.com/portraits
Citation :
Guy Nègre vend à l'Inde son moteur à air comprimé
« C'est la meilleure réponse à ceux qui pensaient que j'étais un escroc ! Enfin, on reconnaît notre travail. » Guy Nègre jubile dans ses bureaux de Carros (Alpes-Maritimes). Le 25 janvier 2007, sa société Moteurs Développement International (MDI) a signé avec Tata Motors, le plus grand constructeur automobile d'Inde.
Les Indiens ont acheté une licence de fabrication et d'exploitation de son moteur à air comprimé.
Grâce à l'argent généré par cet accord et à l'appui technique de Tata, Guy Nègre aura enfin les moyens d'aller au bout de son rêve : produire en série les véhicules équipés de son invention. Jusqu'ici il vivotait, soutenu par ceux qui croient en lui, notamment un groupe d'investisseurs de la région nîmoise.
Cet ingénieur de 65 ans, venu de la F1, planche depuis 1992 sur la fabrication d'un moteur propre alimenté par l'air comprimé. L'idée n'est pas nouvelle : au XIXe siècle, les tramways fonctionnaient ainsi. Mais les ingénieurs avaient fait une croix sur une technologie dont ils jugeaient le rendement médiocre.
Le moteur fonctionne grâce à l'air comprimé contenu dans un réservoir sous haute pression et qui actionne les pistons. Vide, le réservoir pourra être rechargé en 3 minutes dans une station-service ou en quelques heures à domicile, assure l'inventeur.
Au Mondial de l'automobile 2002, MDI avait présenté la MiniCat's, une petite voiture à l'air comprimé. C'est à partir de ce moment que les choses se sont compliquées. « J'ai subi une campagne de dénigrement. A cause de rumeurs, on a subi un coup d'arrêt terrible », accuse Guy Nègre.
Complot des lobbys automobiles et pétroliers ou interrogations techniques justifiées ? L'Agence pour la maîtrise de l'énergie (Ademe) a ainsi mis en doute les performances annoncées par MDI et regretté de n'avoir pu tester les prototypes. Incapable de tenir les échéances annoncées, MDI a dû réduire la voilure dans ses locaux de Carros. L'ingénieur admet sa part de responsabilité : « On avait sous-estimé le délai nécessaire pour faire une automobile. Or, il a fallu huit ans pour mettre la Smart au point. Et on voit bien les difficultés d'Airbus dans l'aéronautique ».
Peut-être l'inventeur avait-il surestimé les capacités de l'air comprimé. Utilisée seule, la technologie semble efficace en ville. MDI promet une autonomie d'une centaine de kilomètres. Aucune pollution si on excepte l'électricité utilisée pour la recharge en air. En revanche, dès que l'on sort de la ville, l'air comprimé doit être associé à une autre énergie (essence, gaz, huiles végétales). MDI annonce alors une autonomie d'environ 1 500 km et une consommation de 2 litres au cent à 90 km/h.
Guy Nègre assure que d'ici deux ans, il sera en mesure de produire trois modèles (économique, trois places, six places) dans une fourchette de prix de 5 000 € à 13 000 €.
Révolutionnaire aussi l'approche de MDI pour la fabrication des voitures. « Nous parions sur la production en petites séries dans des usines proches de leur marché potentiel. Une vingtaine d'usines pourraient être créées en France, 500 dans le monde », estime Guy Nègre.
Les Indiens étaient en discussion avec MDI depuis cinq ans. Ils parient sur l'air comprimé pour limiter la pollution automobile dans leurs villes. Pour Guy Nègre, l'heure de vérité a sonné.
Gérard DURAND
En tous les cas, je pense sincérement que le problème aujourd'hui n'est plus l'écologie et la préservation de la Nature, même si personnellement j'acte autant que possible dans la préservation des milieux et notamment aquatiques, le problème est économique : "comment trouver une solution à une économie capitalisante au grand galop qui s'essoufle ?"
La seule solution serait de faire table rase du passé et de l'existant, mais aucune multinationale pétrolière n'est intéressée...?
La solution serait la voie de la décroissance, et de l'Humainement viable, redescendre à des échelles cohérentes : faire son pain, cultiver, cueillir ou acheter au voisin ce que l'on ne peut produire etc...
a+
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