Ce qu'on sait sur l'Elorn :
- crues exceptionnelles,type 1995 ou 2000, pêches miraculeuses à l'ouverture suivante...
à chaque fois 50 tonnes de TAC des pisciculteurs parties dans la rivière en gestion patrimoniale.
Mais aussi, afflux de pêcheurs venus des quatre coins du département et de Bretagne.
Cela en dit long sur le niveau du pêcheur moyen franchouillard, qu'il soit Breton ou non.
Ces fortes crues n'ont pas affecté le recrutement en juvéniles saumons mais les crues de l'Elorn ne sont pas à la démesure des dernières crues des
gaves...
Patrick, je partage complétement ton avis sur les petits ruisseaux affluents. Chez nous , un ruisseau d'un mètre de large pour 10 à 40 cm de profondeur, c'est 1 truite (souvent petite) au mètre en moyenne. Malgré les pollutions, la richesse de ces nombreux et très productifs ruisseaux permet de maintenir une belle population sur l'Elorn car sauf sur quelques trous à belles, elles descendent ensuite dans le fleuve.
Les anciens disaient que les crues étaient "la santé de la rivière", "une cure de rajeunissement", un grand nettoyage". Cela fonctionne jusqu'à une certaine violence du phénomène. Les mêmes anciens aujourd'hui disparus m'ont raconté les crues de leur enfance : l'eau montait doucement. Il fallait trois semaines de précipitations pour voir l'eau sur les près. Aujourd'hui c'est trois heures du fait de l'arasement des talus et des haies et de l'artificialisation des sols. Il y a tout de suite beaucoup de terre (MES) dans l'eau.
Dernière modification par SPO: 14 déc 2012 - 17:00_________________
On a les poissons qu'on mérite...