Le Chabot poissons des lacs des Pyrénées ???
Petit poisson de 10-15 cm très vorace, le Chabot est carnassier et se nourrit de larves et de petits invertébrés.
Il peut également consommer oeufs, frai et alevins de poissons, notamment ceux de la Truite et même s’attaquer à ses propres oeufs en cas de disette.

De plus en plus rare mais est-il présent dans certains lacs ... si oui, est-ce de façon naturelle ?


photo Asalmo4

Une description plus précise de l'espèce
http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/natura2000/habitats/pdf/tome7/1163.pdf

Sa répartition en France
http://natura2000.environnement.gouv.fr/especes/1163.html

Dernière modification par pahu: 19 mar 2005 - 21:02
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"Combien y a-t-il de lacs dans les Pyrénées? Qui les a tous vus ?" H. RUSSELL

Il m'est arrivé d'en prendre dans l'Adour, il y a un petit moment déjà ..
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JOS65

Moi aussi sur l'Adour il m'est arrivé d'en prendre et d'en voir. Il est possible d'en voir encore en période estivale, il faut observer le dessous des algues (élodée) mais attention c'est un poisson qui se déplace très rapidement !!!
On le trouve dans des eaux de bonne qualité voilà pourquoi il est de plus en plus rare !!!
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FLY
http://fly-fishing.forumculture.net/index.forum
Adour Pêche Passion

Je suis très content d'avoir trouvé ce sujet, avec les liens mis par Pahu.

en voici d'autres :

http://environnement.wallonie.be/sibw/especes/ecologie/poissons/chabot.html
http://www.encyclopeche.com/ED-chabot.htm
http://www.jcpoiret.com/bapw/index.html?page=poissons/chabot.htmhttp://www.unpf.fr/poissons/30_chabot.html
http://82peche.free.fr/poissons_blancs_chabot.php

Le chabot, en montagne, est souvent le premier poisson que voient les pitchouns qui barbotent et retournent les pierres....
par la suite, on en voit surtout... dans les truites

Je crois que la législation interdit de s'en servir comme appât, mais n'en suis pas absolument certain. quelqu'un aurait-il des infos là dessus ? (article de la loi pêche,...).
en fait, outre les espèces pour lesquelles il existe une taille minimale de captrure (et même s'il sont plus grands que cette "maille"), il est interdit d'utiliser comme appat certaines espèces protégées, mais je n'ai jamais trouvé dans les textes la liste de ces espèces.
la parole est aux experts es législation.

PS : lors d'un opération de nettoyage d'une 1ère cat, en avril, j'ai trouvé une ponte de chabot dans une... canette de bière.

Dernière modification par Obiou: 15 mai 2006 - 18:49
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avec des bonnes godasses, tu passes!

L'utilisation du chabot comme appât est interdite en 1ere catégorie.

C'est actuellement une espèce devenue très rare... Si elle colonisait autrefois les eaux de 1ere cat., il n'en est plus de même maintenant, surtout en ce qui concerne l'Ariège.
Les anciens l'utilisaient pour les grosses pigougnes, car il est encore + efficace que le vairon. Hélas, il n'y en a presque plus...

Ce n'est pas un poisson de lac, mais d'eaux vives, principalement les petits cours d'eau rapides sur fond de pierres sous lesquelles il se cache systématiquement dessous.
Sa présence en lac n'est due qu'à l'homme.
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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.

j'en ai pris un sur le gave il y a trois semaines , c'etait la première fois que je voyais ce bidul , et je l'ai remis à l'eau, mais..

pahu à écrit

Citation :

Petit poisson de 10-15 cm très vorace, le Chabot est carnassier et se nourrit de larves et de petits invertébrés.
Il peut également consommer oeufs, frai et alevins de poissons, notamment ceux de la Truite et même s’attaquer à ses propres oeufs en cas de disette.

peut-etre que j'aurai pas du ...

gene a écrit:

peut-etre que j'aurai pas du ...

Au contraire, tu as très bien fait ! Car le chabot n'est pas une espèce indésirable, comme la perche soleil, mais au contraire un poisson 100% autochtone.
Ce poisson est synonyme de la qualité de l'eau. Quand le chabot est présent, l'eau est oxygénée et non polluée. Il est extrèmement exigeant sur l'oxygène, peut-être plus que la fario...et idem pour la pollution. C'est d'ailleurs ce qui l'a décimé...
Même s'il lui arrive de manger des alevins ou des oeufs de truite, il constitue (ou plutôt constituait) une source d'alimentation importante pour les farios qui le chassent en retournant les cailloux avec leur museau.

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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.

Exact, Jeff. Le chabot est un des meilleurs indicateur de la qualité des eaux. Je ne sais pas si son utilisation est légale comme appât, mais je sais que Michel Duborgel en son temps disait que c'était un excellent aimant à truites.
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Pyrenepeche

Tu penses si Duborgel le disait ! C'est l'un des 1ers à avoir constaté son efficacité sur les grosses pigougnes ! Bien supérieur au vairon !
Ceci dit, son utilisation comme vif ou au manié est strictement interdite dans toute la France, ce qui est logique vu qu'il est quasiment en voie de disparition !

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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.

j'ai pêché dans des endroits où il n'y avait pas de vairon mais pas mal de chabots, et elles en consomment autant qu'elles peuvent.
effectivement, gene, tu as parfaitement bien fait, d'autant que je crois bien que l'espèce est intégralement protégée. en tous cas, elle sert d'indicateur pour natura (cf les liens dans les messages précédents).

Dernière modification par Obiou: 16 mai 2006 - 10:42
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avec des bonnes godasses, tu passes!

Sa présence est aussi valable sur la partie amont du lac des gaves et en grande quantité.

On en trouve aussi pas mal sur la Neste et ses affluents. Ils sont très présents sur la Dordogne aussi et ses affluents.
Par contre j'en ai vu récemment sur la partie aval 1ère catégorie de la Garonne et j'ai été agréblement surpris.

J'en ai vu pas mal sur le gave d'Aspe et le Lourdios.
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"Manger est un besoin de l'estomac; boire est un besoin de l'Âme" -Claude Tillier-

Il y a 2 ans j'en ai pris un dans le Couserans, et il est vrai que ce poisson préfère les eaux oxygénées. Maintenant le trouver en lac de montagnes, je ne sais pas
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la peche bien plus que un loisir ces l'apprentissage de la patience et du respect de la nature.

Bien sûr, il est décrit comme espèce d'intérêt communautaire, mais chez moi sur le bassin versant de l'Elorn, on en trouve sur des bas d'affluents où l'eau n'est pas de grande qualité...
Ici, on doute vraiment de sa fragilité. On a malheureusement quelques expériences et quand la truite meurt, le chabot aussi... plus les loches de rivière, autre espèce qui accompagne avec les vairons les truites et saumons dans les eaux de première catégorie.

Je n'en ai jamais vu en lac de montagne
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On a les poissons qu'on mérite...

Je relis ce vieux sujet, interressant !
Les seuls chabot que j'ai vu c'était sur l'adour de Gripp. Je me pose une question : comment se fesse ... ce fait-ce que j'en ai jamais pris au toc. çà se nourrit comment !

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Les moments passés au bord de l'eau sont un avant goût du paradis

ça sort manger surtout la nuit, ou par luminosité très basse...
vu que ça ne peut profiter de la - relative - sécurité que confère aux poissons le fait d'être en bancs, comme les rabottes, par exemple, et que ce n'est pas vraiment non plus profilé comme un saumon, j'imagine que la survie dans les zones riches en truites est grandement due au fait de ne pas trop en croiser lorsque celles-ci sont elles-mêmes en quête de nourriture. Darwin.
il arrive qu'on en fasse en pêchant, mais je n'en ai pris à la ligne qu'en lac de barrage (au Sautet, 05/38), avec des calées au ver.
les chabots sont excessivement sensibles à la pollution, d'où leur déclin assez généralisé
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avec des bonnes godasses, tu passes!

j'en suis un cabos ! C'est comme ça qu'on appelle les habitants de chez moi.
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http://www.peche-mag.fr

Citation :

les chabots sont excessivement sensibles à la pollution, d'où leur déclin assez généralisé icon_confused.gif

Ils sont pourtant bien présents en 29N sur le BV de l'Elorn dans des lieux bien pollués comme le ruisseau du Lapic qui passe sous la ville de landivisiau, récupère la merde de la zone d'activités et détenait les records mondiaux de pesticides (même des interdits par la loi! il y a quelques années), le Penguilly réputé pour ses pesticides et le nitrate

Pourquoi arrivent-ils à survivre Chez nous, il fait frais, même en été ! les ruisseaux sont saturés en oxygène et très pauvres en calcaire.
Il nous semble quand même qu'ils ne sont pas si fragile que cela...

Un de leur problème est sans doute leur très faible capacité de recoloniser un ruisseau pollué du fait de leur territoire exigu et de leur faible capacité de franchissement à comparer à celle des truites par exemple.


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On a les poissons qu'on mérite...

Citation :

Un de leur problème est sans doute leur très faible capacité de recoloniser un ruisseau pollué du fait de leur territoire exigu et de leur faible capacité de franchissement à comparer à celle des truites par exemple.

Oui, je le pense aussi. Une fois que l'espèce a disparu de telle ou telle portion de rivière, il y a bien peu de chance de la retrouver dans les années qui suivent... surtout en torrent.
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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.