Mon ouverture, je l'ai faite au lac d'Embizon (les photos ne sont pas encore développées: Montée par le Najar, et retour par le pic d'Espaillat.
Quand je suis arrivé, deux groupes de pêcheurs étaient déjà présents, mais on ne se marchait pas dessus.
J'ai commencé au leurre: Elles tapaient dedans, suivaient, mais je les manquait toutes.
Du coup, je me suis mis à pêcher au porte-bois. Et là, j'ai cru que je pêchais dans une pisciculuture. Certains ne se génaient pas pour remplir leur panier d'ailleurs. Attitude pas top.
Malgré un montage assez grossier, j'en ai fait quelques unes. Pas bien grosses, juste maillées. Deux ont fini grillées sur-place.
C'était ma première expérience en lac pyrénéen, et elle me laisse un peu perplexe: Franchement, on se serait presque cru à la fête foraine tant ça mordait. Je ne crache pas dans la soupe (je ne suis pas fan des bredouilles), mais ça laissait vraiment l'impression de "pêche-loisirs".
Un mini-dé
bat s'est engagé avec la copine sur la dénaturalisation des montagnes (introduction de truites, d'ours, etc. pour faire plaisir aux citadins -en caricaturant).
A ce propos, sur un autre site je crois, j'avais lu que l'alevinage de truite en montagne avait été initié par les bergers afin de varier leurs repas (fille de vacher, l'argument devait faire mouche). Je n'ai trouvé aucune référence à ce sujet. Est-ce vrai, ou est-ce seulement une justification ?
Ceci dit, je ne suis nullement dégoûté. Je retourne seul demain sur un autre lac. Les randos-pêche, c'est sympa comme tout. En plus quand ça mord...