Citation :
De là a ce que l'on fasse un amalgame avec l'élevage traditionnel a dominante "herbe", je suis dubitatif. Mettre tous les types d'élevage dans le même sac est a mon avis une erreur. La tarasconaise, la rouge du roussillon, ou la race gasconne ont été façonnées par et pour l'espace montagnard.
A propos des races, les néo-zélandais, qui produisent le lait le moins cher du monde en extensif effectuent en ce moment des essais avec une race presque abandonnée en Bretagne : la pie noire, capable de vivre à la dur, d'exploiter les prairies humides, les fortes pentes...
Gardons cette richesse que constituent ces races exceptionnelles qui ont valeur de patrimoine.
En agriculture durable, on estime qu'une tête de bovin à l'hectare est un maximum a ne pas dépasser pour ne pas dégrader les prairies naturelles. En montagne la situation, le climat (altitude, sols, ensoleillement...) doivent diminuer fortement ce chiffre de 1/ha.
Depuis quelques années, on voit dans les Pyrénées, de plus en plus haut, du gros gibier non exclusif de montagne (chevreuils, sangliers ou cerfs). Si le réchauffement climatique y est pour quelque chose, je pense que la libération de pâturages d'altitude y est aussi importante.
Cet été du côté du Madres (66) et Nohedes, un ancien berger me faisait remarquer les pâturages d'altitude non employés alors que le bas était par endroit dégradé par les animaux (ovins et bovins).
Dernière modification par SPO: 30 sep 2009 - 23:02_________________
On a les poissons qu'on mérite...