Limite hors sujet car nous sommes loin des Pyrénées (petit ru affluent d'un ruisseau de 1 m à 1, 50 m de large lui même affluent du Quillivaron qui se jette dans l'Elorn 29N.
J'ai le sentiment que de telles actes se produisent dans l'indifférence la plus totale aux quatre oins de France.
Les grand bidules (les machins !) réciprocitaires (ehgo et autres) s'en foutent, leur seule logique est économique. Pour les uns faire de la carte, pour le pêcheur, c'est de payer le moins cher possible...
Donc, plutôt que de se faire de la mauvaise pub (moins de cartes !) on la ferme
Nous, on ne nous la fera pas fermer, malgré les menaces, la FDSEA qui s'invite à notre AG et à notre manifestation pacipfique
:evil:
Voici la lettre :
Monsieur Le Préfet
PREFECTURE DU FINISTERE
29000 QUIMPER
6 avril 2009
LETTRE OUVERTE :
Monsieur le Préfet,
Samedi matin 4 avril, nous avons été alertés par un pêcheur sur l'état des eaux de L'ELORN, en aval de sa confluence avec son principal affluent, le QUILLIVARON.
Notre directeur s'est rendu sans délai sur place et a pu constater qu'un important rejet provenait du ru de LAMPAUL GUIMILIAU. Il a aussitôt alerté toutes les autorités, élus, gendarmerie, pompiers, etc...
Malgré les recherches, y compris en présence d'un responsable des Ets GAD, il n'a pas été possible de déceler l'origine exacte du rejet, compte tenu notamment de l'importance et de la complexité du réseau des tuyaux d'évacuation de cette zone industrielle.
A noter que, le gendarme « free » attaché au secteur étant en congé et le garde ONEMA du secteur n'étant pas joignable, aucun service n'a été en capacité d'effectuer des prélèvements (1) et donc de préciser la nature et la toxicité réel du ou des polluants. Plus étonnant, aucune investigation n’a, semble t’il, été effectuée dans l’enceinte des usines présentes sur ce site !
Plus grave encore, personne n’a prévenu l’usine de pompage d’eau de Pont Ar Bled, situé une quinzaine de kilomètres en aval. Nous avons pourtant appris ce jour (lundi 6 avril) que le pompage avait été interrompu à cause d’une concentration très élevée d’ammoniac.
Ainsi donc, il est à craindre que cette pollution qui a entraîné la mortalité de la population de truites dans le ru de LAMPAUL et qui était visible jusqu'à LANDERNEAU en fin de journée, risque d’être, une nouvelle fois, classée sans suite.
Comment se fait il, lorsque deux agents spécialisés sont indisponibles, en l'occurrence le gendarme free et le garde de l'ONEMA (ce que nous ne remettons pas en cause, nul n'étant corvéable 24 heures sur 24) (2), que pas un représentant de quelque service que ce soit puisse effectuer des prélèvements qui auraient pu permettre d'identifier la nature de la pollution ?
Voici quelques jours (jeudi 2 avril), les « grandes manœuvres » annuelles anti-pollution mobilisaient sur L'ELORN les services de secours, ainsi que de la protection civile. Comment se fait il que l'on soit capable, pour une pollution fictive, de mobiliser une armada de spécialistes et de matériel sophistiqué mais qu'en présence d'une pollution réelle « on » soit incapable de déterminer l'origine et la nature d'une pollution ni d’installer des barrages d’autant que, rappelons-le, l’origine était inconnue donc potentiellement grave ?
Nous vous rappelons que l'ELORN alimente 4OO OOO consommateurs en eau.
(1) Si notre AAPPMA l'avait fait on nous aurait, comme d'habitude reproché d'être juge et partie..
(2) Notez que les salariés et les bénévoles de l'AAPPMA sont eux toujours sur le pont, week-end et jours
fériés !
Nous vous transmettrons par courrier séparé la liste des pollutions que nous décelons très régulièrement dans le secteur de LANDIVISIAU, LAMPAUL. Notre récente collaboration avec les services municipaux de la commune de LANDIVISIAU nous a certes permis d'élucider quelques problèmes mais il nous semble tout à fait anormal que pas une semaine ne se passe dans ce secteur sans que nous n'ayons à déplorer la présence de rejets de toutes natures..
Suite à ce nouvel épisode de pollution, nous tenions à vous exprimer notre raz le bol, nous avons en effet autre chose à faire que de pallier ce que nous nous permettons de qualifier « d'incurie officielle » doublée de la négligence et du « je m'enfoutisme » d'industriels et d'artisans, en passant nos journées, nos soirées et nos week-ends à rechercher l'origine de pollutions que l'on ne manquera évidemment pas de qualifier d'accidentelles, alors que dans la très grande majorité des cas il s'agit de comportements irresponsables.
Quoiqu'il en soit, nous exigeons que toute la lumière soit faite sur les disfonctionnements que nous avons relevés lors de la pollution du 4 avril et notamment que les entreprises du secteur livrent la réalité du réseau d'évacuation et autres bassins de stockage, afin que tous les éléments puissent être réunis pour poursuivre et faire toute la lumière sur cette enquête.
Face à cette situation notre association déposera bien évidemment plainte.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur Le Préfet, l’expression de nos sentiments distingués.
Le Président,
Jean Yves Kermarrec.
Copies : Maire de LAMPAUL
J. P. GLEMAREC (président de la CLE)
Président syndicat de bassin de l’Elorn
Maire de Landivisiau
Agence de l’Eau Loire-Bretagne
Eau et Rivières de Bretagne
Président BMO
PRESSE
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On a les poissons qu'on mérite...