Tien, pour couper court les anti mouches, anti astoc, anti buzuc (ver en breton), anti pêcheurs...
Aller faire un tour du côté des zones d'activités, voilà ce que vous y découvrirez !
Faites vite car bientôt vous n'aurez plus rien à pêcher sous les villes !
Extrait du courriel (sans les photos) que j'ai adressé ce jour entre autres : à la ville, aux élus, au syndicat de bassin, à Ouest France, à l'AAPPMA de l'Elorn, etc...
"
A la suite d'une information ancienne que je n'avais pas encore exploitée et dont je ne souhaite pas révéler la source, je me suis rendu le lundi 9 mars vers 16 h au nord de la zone du Vern.
J'autorise l'exploitation par les médias ou d'autres associations du présent compte rendu succinct et des photos qui l'accompagnent en citant éventuellement mon nom. Je précise que cette intervention a été effectuée en qualité de garde particulier assermenté de l'AAPPMA de l'Elorn et que ce compte rendu pourra être suivi d'un rapport aux administrations concernées, voir de dépôts de plaintes.
Les constatations ont été effectuées au lieu dit Kerlouet, situé au Nord de la zone d'activité du Vern sur la commune de Landivisiau à l'exception du dépôt de plaques de fibrociment qui sont sur la commune de Plounéventer.
J'ai pu y constater :
1. le remblai et le colmatage complet sous buse d'une des branches du ruisseau du Lapic et d'une zone humide sous l'entreprise Nedellec ;
2. la présence de particules fines créant une turpidité anormale des eaux du ruisseau en aval du même site. Je venais de voir deux autres ruisseaux très clairs en raison de l'absence de forte pluviométrie sur la région depuis plusieurs jours ;
3. Le colmatage du fond du ruisseau par du sable très fin qui ne correspond pas à la morphologie normale de ce type de ruisseau. L'entreprise Nedellec est-elle équipée correctement pour éviter ce colmatage et récupérer ses résidus de coupe de roches ?
4. La présence permanente de panneaux "inondation" semble montrer que le dimentionnement des buses situées sous l'entreprise Nedellec et sous la route ne sont pas adaptés ;
5. un dépôt ancien de fibrociment (contenant de l'amiante) au bout du chemin situé en face de l'entreprise Sihouan ;
6 . des traces nets d'écoulement de liquides chargés d'hydrocarbures et d'huiles au droit d'un fossé en béton sortant de l'entreprise sus nommée. Ce fossé descend ensuite vers l'entreprise Nedellec et rejoint le Lapic qui rejoint l'Elorn qui alimente 370 000 habitants du Finistère en eau potable ;
5. le secteur ne serait ni raccordé aux eaux usées, ni doté d'un système de récupération des eaux pluviales. L'entreprise Sihouan semble entretenir, nettoyer et ravitailler des camions (aucune information concernant ses activités n'est visible, un panneau de permis de construire est vierge et mentionne l'interdiction de pénétrer) mais plusieurs camions étaient garés à l'intérieur ;
6. cette entreprise aurait deux cuves à hydrocarbures dont la mise en place n'aurait pas été réalisée conformément aux règles de l'art : celle estimée entre 1000 et 1500 litres (fuel pour activités professionnelles) ne serait tout simplement pas fixée correctement au sol, menaçant ainsi le voisinage situé juste en contre bas en cas de tempête ou d'accident, la grosse cuve de 20 000 à 30 000 ne repose pas sur un lit protecteur de sable comme l'exige la règle mais sur des roches grossières. ce qui favorisera l'attaque de la peinture, puis la corrosion ;
7. les livraisons de gaz oil semble être effectuée sur une surface dure (goudron) non adaptée qui ne dispose pas de système de récupération doté d'un séparateur d'hydrocarbures ;
8. la présence dans le fossé bétonné signalé au para 6 dl'eau polluée noire et irisée).
9. Je m'interroge une fois de plus sur la validité de l'autorisation pour cette entreprise d'exercer dans ces conditions son activité : qui a vérifié l'absence de pollution ?
10. ce type de cuve devrait être en double paroi avec un liquide antigel entre les deux parois et un système de détection de fuites ; l'aspect improvisé des différents équipement semble montrer qu'il est nécessaire de vérifier ce point ainsi que les conditions d'exploitation de cette entreprise.
le pire
ne croyez pas que c'est le bordel chez nous, ça le serait même un peu moins qu'ailleurs...
Alors, mouche ou asticots...
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On a les poissons qu'on mérite... 
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