Plutot d'accord, mais la Dordogne est en deuxième catégorie, ce qui rend les choses plus simples, on peut même pêcher l'ombre a l'asticot, sauf en Corréze, car il y a eu trop d'abus, mais la mouche est une belle pêche, moi je préfère au toc avec une nymphe, on prend de tout

Il n'est pas question de dire que la pêche à la mouche est une belle pêche ou le contraire. Le problème est la mentalité de la personne qui la pratique.
Si il faut mettre des ombres dans l'eau pour pouvoir monter un dossier afin de sauver l'écologie d'une rivière, on ne l'a pas sorti des ronces. (pas l'ombre, le fion) Déjà que ça a foiré avec le saumon...
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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.

Exemple récent qui démontre que personne ne s'attaque aux vrais problèmes :

Petit rappel : Toute la vallée de l'Elorn est classée NATURA 2000. Très bien ! il y a donc eu un état des lieux initial (très discuté déjà) puis des mesures proposées en regard des directives européennes concernant les habitats, la faune et la flore. Très bien... que de fric pour pas grand chose en cette période de soit disant crise...
Le fleuve est le coeur du site classé NATURA 2000, personne ne le conteste mais les premiers objectifs visent surtout des types habitats parfois éloignés de l'eau et une espèce de moules d'eau douce "margaritifera margararifera", les mulettes perlières autrefois très nombreuses mais qui ne subsistent qu'en tant que reliques rarissimes incapables de se reproduire du fait des taux de nitrates (des grand mères de 80 ans avait dit l'ancien chargé de mission).

Le saumon atlantique est menacé par les 3 piscicultures industrielles qui bloquent aussi bien les montaisons des géniteurs qu'elles piègent les smolts à la descente.
Mais tout baigne : leurs installations sont conformes aux yeux de l'administration or le saumon Atlantique est aussi une espèce d'intérêt européen. Pas un mot sauf mon intervention en fin de séance pour le faire remarquer avec des détails comme la disparition des frayères et donc aussi des tacons au pied du barrage du Drennec sur environ 3 km... cela n'a guère ému la majorité des participants.

Chargés de mission et élus préfèrent parler de margaritifera margaritifera que de saumons... et surtout ne pas embêter les pisciculteurs. Je leur ait fait remarquer que c'était prendre le problème à l'envers car cette mulette a justement besoin de truites fario et de saumons atlantiques pendant une phase où sa larve s'enkyste sur les branchies de ses espèces et uniquement de celles-ci. A côté de ça, le dossier reconquête de frayères sur deux affluents où la migration est bloquée n'avance guère...

L'AAPPMA prépare une lettre... une de plus...

Comme dit jeff : "on est pas sorti des ronces "
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On a les poissons qu'on mérite...