Je suis de ton avis Pyrenepeche. S'ils se sont regroupés en une nouvelle association, c'est surement comme tu le dis que "carnavenir en a marre de certaines aappma, jugées trop passéistes, trop inactives, d'ou le nouveau souffle, la bouffée d'oxygène en question" mais ils auraient surement préféré faire l'équivalent au travers des APPMA mais il aurait fallu qu'elles s'entendent...Une association nouvelle (pourquoi pas, elle a une vocation bien spédifique : les carnassiers bien qu'ils ne parlent pas des salmonidés dans leurs propositions) ne fait qu'enrichir le dé
bat au fond. Le risque effectivement seraient que Carnavenir et les APPMA se ralentissent en se mettant des batons dans les roues, mais je ne pense pas que ce soit leur but.
En ce qui concerne l'exemple de l'échosondeur, je vous rejoint à 200% mais cela ne fait pas partie de leurs propositions en question que je cite ensuite :
"Mettre en place un quota journalier et annuel de prises au niveau national, par
exemple :
2 ou 3 carnassiers / pêcheur / jour (quota commun brochet, sandre,
black-bass) ou quota par espèce : 1 brochet / 2 sandres / 1 black-bass
20 carnassiers / pêcheur / an
création d’un carnet de captures avec la carte de pêche
prévoir la possibilité légale de quotas locaux spécifiques pour les
perches au-delà d’une certaine taille et pour les silures
o Augmenter les tailles légales de capture, par exemple :
Brochet 60 cm
Sandre 50 cm
Black-bass 35 cm
prévoir la possibilité légale de tailles minimales locales spécifiques
pour les perches et les silures
o Protéger chaque espèce pendant sa période de reproduction (obligation de remise
à l’eau de l’espèce concernée), par exemple :
Brochet : maintien des dates actuelles
Sandre et perche : de l’ouverture jusqu’à fin mai
Black-bass : de l’ouverture jusqu’à fin juin
o Laisser aux Fédérations et aux Préfets la liberté de renforcer ces mesures lorsque
les caractéristiques locales du milieu le justifient
o Recenser les principales zones de frayère et les mettre en réserve temporaire le
temps de la fraye
o Lancer un plan national pluriannuel de réhabilitation de frayères et d’alevinages
en juvéniles, afin d’évoluer ensuite vers une gestion patrimoniale
o Intensifier la lutte pour la qualité de l’eau pour répondre réellement aux objectifs de
la directive cadre européenne d’un bon état écologique des eaux en 2015
o Doter les instances locales des moyens de contrôle nécessaires (garde-pêche) et
lutter contre le braconnage avéré et le trafic de poissons
o Intensifier la communication et le travail pédagogique à destination des pêcheurs
et du public, pour leur faire prendre conscience de la fragilité des populations de
carnassiers, et de la nécessité de modérer nos prélèvements."
Je n'ai pas parcouru tout leur site, donc mon jugement ne s'applique qu'aux propositions dont parlait Lilou

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