Hier, en papotant avec un copain, on a essayé de sélectionner notre plus mauvais souvenir en montagne.
Je me suis dit que ça serait intéressant de vous le demander également. On peut également mettre une partie pour le meilleur souvenir, celui qu'on aimerait bien revivre avant de trépasser !


Dernière modification par mezza: 5 jan 2006 - 13:50
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" si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m'augmentes "

pour mon compte:

- le pire : en ski de rando au printemps 97 le jour où avec ma femme on est resté planté plus d'une heure sans oser bouger sur une immense plaque de neige qui ne demandait qu'à nous balancer 700 m plus bas, du côté du lac d'Ilheou.

- le meilleur: c'était une fin d'été des années 90, une nuit passée au bord du lac supérieur de l'Embarras, sous un orage énorme et le réveil matinal provoqué par les gobages à répétition des truites en folie.

et vous ?

Dernière modification par mezza: 5 jan 2006 - 13:40
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" si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m'augmentes "

- Le pire: un orage de 3h avec 1 impact toutes les 2sec, des rafales de vent à décoler, la tente s'est déstructurée, on a du la tenir a la main, l'eau est passée à travers,. C'était à bassiès (09) 27 juin 2003 en pleine nuit.

La veille déja on avait eu un orage le soir, voir photo:




- Le meilleur: avoir touché des truites au buldo avec un vairon vif en plein brouillard simplement en surveillant le fil au bout de ma canne... Campana juillet 2004

Dernière modification par Thierry81: 5 jan 2006 - 14:14
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Thierry81 : Modérateur du forum LDP
Si tu te demandes un jour si tu aimes les Pyrénées, c'est que tu ne les aimes pas !

le pire : failli perdre ma vie en 1975 parti au mois de janvier au lacs des camporeills avec mes 2 cousins a pied de formigheres par les pistes de ski, tempete dans la nuit au refuge que nous avons retrouvé juste a temps aucune visibilité a 50cm ca a duréé 3 jours et 3nuits -25 ° vent 180km heures congere 6 metres de haut refuge englouti mais heureusement porte bien orienté. les sacs en duvet d oie d oie des pyrenées nous ont sauvé la vie la neige par la force du vent rentrait dans le refuge et nous recouvrait , rien a mangé tout gelé meme le vin on se levé pour uriner la pisse se gelé au fur et a mesure ! un truc de fou ! le plus terrible etai la pensée des parents nous croyant perdu pour tjrs (evenement passé au info nationales a la tv) la plus grosse tempéte que connu le capcir d apres les anciens depuis cent ans et soub etait la haut pour voir les lacs gelées et les truites dessous...l equipement etait pas le meme q maintnant et personne frequenté la montagne. le plus dur de tout etait la soif rien a boire ..on s en est sorti finalmt avec que des gelures aux mains lors de notre encordement pour rtrouver le refuge et ne pas sombrer dans la tempete.quand je pense que maintnant il est fermé a clef et que les gens y font la fete comme un gite ou hotel cela me fait mal au ventre.

le mieux: mais superbes peches (annee 70/80) le soir tard au bord des lacs du soubiran et du trebeens sous le carlit le soir s e u l sans une ame dans un decor de reve du poisson magnifique et mordeur a partir de 18h00 et ce jusqu a la tombé de la nuit le temps passé trop vite des casses fabuleuses le top du top en lac de montagne. je monté la tente au bord du soub iran et je me regalé aussi de monter en 20 mn faire de photos au sommet du carlit et voir le soleil rougeoyant se coucher sur la chaine et la plaine ariegoise seul seul seul ..... avec a la redescente la croisé d un mouflon ou d un izard surpris , juste a temps pour finir le coup du soir.

le pire moi c'était y'a 3 ans, chasse à l'isard, jour de fermeture, je pars avec un collègue normal, pas de neige, dans un coin que je connaît bien. Je vois mon isard, je le tue, jusque la pas de problème, je met tout ça dans le sac et on commence à remonter pour en trouver un autre pour mon collègue. La arrive la neige, on s'habrite sous un petit sapin pour casser la croute et on attend que ça s'arrête... On attendu 1 heure puis finalement on a décidé de redescendre, mais c'est qu'entre temps il avait mis 20 cm de neige. Petit problème, passer dans de grandes pelades couloirs d'avalanches, vu que je fais mon poids plus les 25 kg de mon isards sur le dos, le quintal était vite dépassé! On décide de mettre les crampons, mais pour moi rien à faire trop de poids à chaque pas je glissais. Au bout d'un moment je me dst "met toi sur le cul tu descendras plus vite" (faut dire que dans l'énervement on devient très bête). Et voila je commence à descendre sur le cul et je vois vite que j'arrive pas à m'arrêter!! Heureusement un nièvre qui trénait par là que j'ai attrapé, sinon 15 m de plus et j'en faisait 100 mais à pic. Au final j'ai passé mon sac à mon collègue et là c'était de suite beaucoup plus facile!


Lors d'une sortie pêche il ya 2 ans j'ai eu 1 grande joie, un lac en ébullition tellement ça gobait, les truites étaient folles! Et puis dans la nuit, avec mon collègue on a vite compris pourquoi elles étaient excitées, on c'est pris un de ces orages, avec des eslampaïs dans tous les sens, en plus la tente prenait l'eau, au final une bonne frousse et de la rigolade!

Dernière modification par nounours: 5 jan 2006 - 22:42
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Nounours et les lacs du val d'azun
http://azunpeche.free.fr

Le pire souvenir : une tentative au Maubermé début avril. Parvenu au refuge d'Urets où j'avais prévu de dormir, je commence à vider mon sac dehors, devant la porte. Brusque coup de vent, le duvet part dans une flaque et le t-shirt dans le lac (je n'avais pas de rechange). Le coin est pelé, pas un arbre à proximité pour faire du feu, je me suis gelé toute la nuit. Au matin, brouillard et crachin, retour à la maison.

Exactement 3 ans plus tard, nuit magnifique au refuge de Quioulès (température glaciale, mais il y a du bois pas trop loin et le duvet était sec !) et ciel bleu le lendemain. Comme quoi, il faut savoir insister...

J'ai connu des situations délicates par temps de neige, mais mon pire souvenir s'est déroulé par grand soleil en Septembre 2001.

Dans 90 % des cas , je randonne seul, avec pour unique compagnon Luna, ma petite Labrit de 5ans.Donc...
Un samedi après midi, landemain de soirée "très arrosée", et une paire d'heures de sommeil, je m'étais mis dans l'idée de monter au Peyrisses en passant par Ayguelongue. Pas de soucis, itinéraire connu et sans grande difficulté, si ce n'est un parcours long et hors des sentiers battus.
Jusqu'au col de la parade pas de soucis, si ce n'est cette soif caractéristique des landemain de cuite. De plus, j'ai pas de casquette et le soleil a 14 h cogne très, très fort.
Après avoir surplombé le Tort, j'attaque la ligne de crête et là, je commence a pas me sentir bien. Des rochers, je perds du temps, la pression monte et la chaudière commence à prendre des tours. Je décide de poursuivre. Je contourne l'Agnel, trouve la brêche et attaque le descente,des vertiges me prennent et je commence à tituber. Impossible de rester en pleine pente....
Le lac est à 10 minutes, je le vois, mais rien ne vas plus.Mes yeux s'embrument, les 200 derniers mètres sont un calvaire, je suis pris de nausées...Enfin le lac et le gros bloc ou je vais trouver de l'ombre. Je me laise tomber. Je me réveille, il fait déja nuit.......Je monte la tente, je bois des litres....et me recouche.Les deux jours sur place m'ont été nécéssaires pour me remettre.
Insolation, fatigue et imbécilté sont les clefs cette histoire qui aurait pu me coûter cher.
Depuis, pas cuite la veille et surtout, je pars plus en plein cagnard....


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olive 11,mais je préfère le manié

le pire ,

le jour ou MANU est resté là haut ! un faux pas et il a dévissé sur 20 mètre. Fin du jeu !

On a perdu notre Ami sur le chemin du Fourcat

le meilleur,

le jour de mon premier Isard, repéré le matin à la pointe du jour de l autre coté du cirque, le pater et un amis sont redescendu , remonté de l autre coté pour leur sortir à 100 m ! Aprés leurs tirs j ai vu ce bouc traverser tous le cirque et m 'arriver dessus ! il était 15h !

il m est passé à 80 m c est arreté en plein travers et ce fut mon premier ! quand on c est retrouvé avec mon père on a pleurer comme deux cons ! inoubliable le truc !

par contre le meilleur moment de chez meilleur moment il vas arriver bientot ! sur !

Dernière modification par fred09: 9 jan 2006 - 11:36
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de toutes façons, de cette vie là, on n en sortira pas vivant, alors en attendant, profitons en ..( t inquiète lazare )

Le pire:
Descente du Gnioure à la voiture avec le poignet fracturé et 18kg sur le dos. J'étais seul, et j'ai compris réellement ce jour là que la montagne n'est pas un endroit où il faut avoir des problèmes. J'ai mis 7 heures pour redescendre, chaque pas un peu trop appuyé était un calvaire. Arrivé au parking à bouychet, un couple a vu un zombie essayer d'enlever le sac sans y parvenir. Ils m'ont aidé et si jamais ils lisent les pages de ce forum, tout mes remerciements encore !

Le meilleur:
Il y en a tellement ! Je dirais simplement toutes les autres sorties !
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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.

oui oui, c'est dans cet esprit là que je voyais les choses.
Continuez les gars.
Par contre, c'est vrai que ça met en relief des moments assez intimes que tout le monde ne souhaite pas évoquer en public.
Mais je trouve que c'est assez intérressant à lire et que ça brosse un portrait assez fidèle de ce que nous sommes.

Dernière modification par mezza: 10 jan 2006 - 11:43
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" si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m'augmentes "

d accord docteur mezza Ruth !
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de toutes façons, de cette vie là, on n en sortira pas vivant, alors en attendant, profitons en ..( t inquiète lazare )

c'est celaaa ouii ... parlez moi de votre enfance ....
vous aimiez les sucres d'orge ?
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" si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m'augmentes "

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Nounours et les lacs du val d'azun
http://azunpeche.free.fr

le pire :
aout 2000 ,...rando peche sur GRAVE D'EN BEYS ,départ de nuit du parking sous un léger crachin,qui ne cesse de croitre ,au PAS de BALUSSIERE ,impossible de traverser sans me déchausser et passer en ..slip ...tout trempé ,déjà...passé BEYS sous les premiers flocons,retraversé en slip et pieds nus au laquet du ruisseau ,enquillé les 2 rapaillous sous chacun des GRAVE sous la neige toujours en t shirt trempé et transformé en carapace de glace mais le pecheur est têtu..(pour pas dire autre chose)...enfin monter la tente pour rester à l'abri jusqu'à 14 h à grelotter sans sortir .........la fin du monde...j'ai JAMAIS eu aussi froid.....me suis traité de tout !!!!
La pêche n'avait plus aucun attrait

le meilleur : le plaisir chaque fois renouvelé d'être en OSMOSE totale avec le lieu ..ça m'arrive pas à tous les coups ..mais 2/3 fois par saison..je SENS que c'est MA PLACE sur cette Terre ....MYSTIQUE non BIENHEUREUX : OUI

J'hésitais un peu car les vrais de vrais, c'est vous !
Vers le milieu des années 1990, début septembre, je décide de me faire, seul, les Lassies et Rouch par Gnoure, cette année là, ce sera la dernière ballade d'une série de 4 randos pêche avec entre 1 à 3 nuits en montagne.
La météo est pourrie (randos déconseillées en montagne), mais j'ai une pêche d'enfer après avoir récupéré d'une belle gamelle, déjà sous la flotte, en descendant des Gardelles (09).
Départ tardif en fin de matinée, montée sous la pluie depuis Le Bouychet, casse croûte au dessus de la Jasse de Brouquenant, la pluie continue. Du côté du rapaillou qui rejoint la ligne de crête, je croise le berger : "C'est mon devoir de vous le dire, vous devriez faire demi-tour, vent, orage..." je lui explique que "pas de pb..."
Arrivé en amont de Gnoure, trempé (sueur dessous et eau dessus), le vent se renforce. Je décide de m'arrêter, c'est du sérieux !
Je plante très difficilement la guitoune, récupérant les gros cailloux de mes prédécesseurs pour l'aider à tenir. Le vent force encore, je passe deux heures à aller chercher d'autres cailloux au ruisseau pour faire un mur avant de pêcher dans la tempête, RIEN !
Je remonte au bout de 20 minutes à la guitoune, le vent a un peu tourné, je suis frigorifié et une bonne soupe va me réchauffer mais il faut déplacer le mur de pierres.
Catas, si je trouve mes soupes et quelques fruits, j'ai laissé à la voiture jambon de pays et Bolino... Pas grâve avec les poissons et quelques myrtilles
Une heure plus tard, toujours pas un poisson et il fait très froid. je vais m'abriter.
Un piquet de tente se tord sous une rafale et c'est mon poid qui évite à la tente d'être emportée. La nuit arrive, très peu dormi, un peu froid et faim.
Le matin qui suit, il fait encore froid mais le vent s'est bien calmé, je sortirai en 1heure 30 de pêche (aux leurres) à l'arrivée des 2 ruisseaux une dizaine de TF, OC et SF entre 20 et 35 cm dont 5 poissons de plus de 30 cm.
Un pêcheur sympa, lui aussi seul, arrivé vers 9 heures m'a donné quelques fruits secs, il faisait au toc les ruisseaux de Lascours et de Gnoure.
Il m'a déconseillé de continuer vers les Llassies et Rouch sur des rochers mouillés. J'ai suivi ses conseils, j'ai fait route vers la vallée et retrouvé ma famille avec une journée d'avance.
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On a les poissons qu'on mérite...

Et raison qu'il a eu ! Ce tocqueur devait bien connaître le coin, car la montée du gnioure au rouch est très dangereuse sur terrain humide. Tu as pris une sage décision, et en plus tu as été récompensé, puisque tu as fait pêche!

Pour mezza, le bon bubu de ma maman avait une forme de canne à pêche, ceci peut expliquer cela.
Belle rubrique en tout cas !

Dernière modification par JFB: 11 jan 2006 - 13:38
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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.

raison de plus pour continuer !
allez les gars: on veut des histoires. On veut rire, on veut pleurer ... on veut trembler.
Que diable !
Si vous n'avez pas de souvenirs, inventez en ! personne n' ira vérifier !
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" si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m'augmentes "

Ce tocqueur, comme dit JFB, grand brun sec aux longues jambes de crapahuteur, s'il est sur le forum, je lui offrirais bien un pot si je le retrouve Ses fruits secs m'avaient bien réconforté.

Au fait : je crois que c'est en montant par le Bouychet qu'on trouve écrit, après s'être éloigné du ruisseau (sacré ruisseau !) sur la roche, en guise d'épitaphe quelques mots du style : ici tomba le tcheq en 1974
J'ai un doute sur la nationalité et la date inscrite car je n'y suis pas repassé depuis, mais quelqu'un connait-il cette histoire

Dernière modification par SPO: 12 jan 2006 - 16:21
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On a les poissons qu'on mérite...

c'est peut être un gars qui à perdu un Chèque de 1975 euros ?
et qui le fait remarquer en espérant qu'on le lui renvoie si on le trouve.
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" si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m'augmentes "