J'ai gardé 4 truites de 25 cm .
Un pêcheur habitué au toc en ruisseau en aurait gardé 10 puisque c'est le quota.
Si celui-ci avait été à 50, il aurait pu les garder aussi, si tu vois ce que je veux dire...
Mais le problème n'est pas là.
Un bon pêcheur au toc qui connaît le terrain et qui n'a pas peur des branches est capable de prendre plus de 500 truites par an en pratiquant 2 jours par semaine, mais quelles truites ?
Il est là, le problème !

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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.

Chez nous en 29 N, ces petits ruisseaux sont très riches (quand ils ne sont pas pollués). Je me souviens d'une ouverture (arrivée 9 h, départ à 13 h sans renconter un seul autre pêcheur..) sur la Dour Kamm (ruisseau tordu) où j'avais fait 26 truites (bien sur aucun repeuplement n'a jamais été effectué sur ce secteur) entre 19 et 27 cm au vairon mort. Sur d'autres ruisseaux proches, il n'est pas rare à l'occasion d'un coup d'eau de faire entre 20 à 30 truites au toc mais elles sont souvent petites sauf en début de saison quand le niveau d'eau a permis aux géniteurs d'y rester. Dès que çà baisse, les belles dévalent.
On a eu la confirmation lors de pêches électriques en période d'étiage sur 7 ruisseaux différents : 1 truite au mètre minimum (en gros) mais 2 poissons à la taille seulement (23 cm) sur près de 150, juste en amont d'un obstacle (buse sous une route).

Je pratique ces ruisseaux, avec respect, un peu en début de saison en attendant la saison de la mouche. On y surprend aussi quelquefois un gars sans carte de pêche qui ne s'attend pas à y être contrôlé !


Dernière modification par SPO: 28 déc 2005 - 17:32
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On a les poissons qu'on mérite...

Je n'avais pas vu ton post, SPO...
Moi, c'est cette pêche que j'adore avec celle des torrents de haute montagne, comme le ruisseau de gnioure ou de lascours dont tu as parlé.

A ce sujet, je voudrais te poser une question. Et aux autres aussi...
Il m'est arrivé, je le confesse (car c'est je crois interdit) de capturer sans ardillon des farios maillés, jamais plus que le quota de 10 et de les replacer dans un ruisseau plus grand déjà peuplé hélas en farios qui ne sont plus de souche, dans lequel des portions sont régulièrement lâchées avant l'ouverture.

Mes constatations sont les suivantes;

-Les farios de souche n'arrivent pas à "recoloniser" le nouvel endroit, qui pourtant à tout pour cela... J'espérais ainsi arriver à réintroduire la souche de méditérranée dans un endroit où elle était autrefois, et dans lequel on ne trouve plus que des farios atlantiques de pisciculture. J'ai fait chou-blanc !
J'ai l'impression que dès que l'on déplace les farios, celles-ci ont beaucoup de difficultées à s'acclimater dans un nouveau milieu. Je pense que l'on touche là à la notion de territoire, de compétition avec les autres déjà présentes.

Par contre, si l'on place ces truites dans un endroit dépeuplé (mais peuplé autrefois), ça marche, elles s'y reproduisent !

Qu'en pensez-vous ?
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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.

As-tu une idée de ce que sont devenues les truites que tu avais introduites ?
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Pyrenepeche

Chapeau pour ton action
Les TF savent parfois se montrer discrêtes mais il y a peut être un pb de qualité de l'eau
Nous on remet parfois quelques truites souche Mougau (Haut Elorn au pied des Mont d'Arrée, quasi aucune pollution) qu'on produit dans notre minuscule pisciculture.
Quand on pratique ainsi, c'est uniquement sur un secteur pollué ou coupé du reste du réseau par une buse (le plus souvent une buse infranchissable sous une route).
Sinon c'est JAMAIS 1 seul poisson éxogène
Après remise en février 2005 dans le Penguilly de quelques centaines de truitelles de 16 - 17 cm, à la suite d'une pollution survenue en décembre 2004 (3 km de ruisseau tués), nouvelle pollution en avril. On a relativement peu retrouvé nos TF du Mougau récemment lâchées mais beaucoup de nouvelles remontées du bas du Penguilly et même peut être de l'Elorn dont 2 ou 3 entre 25 et 30 cm.
Ont elles dévallé
Sont elles mortes ?
Espérons que tes TF de souche Méditerranée sont en train de te faire des petits (c'est le moment ) en amont ou en aval du lieu de dépose
Pour l'AAPPMA qui met des portions, c'est à dénoncer. En effet, si la rivière est CONFORME (j'ai déjà expliqué ce terme), on ne doit RIEN mettre et surtout pas des portions et adopter des mesures de gestion efficace : quota, limitation des jours de pêche...
Je crains quand même que les portions aient refilé un virus ou un parasite issu de la pisciculture à tes poissons de souche Méditerranée (la pisci était elle homologuée :?)

A l'ouvertre il y a des lâcher des truites portions partout !!!

Et les qqs sauvages qui reste sont dérangées. donc à l'ouverture j'essaie de prendre les plus possible de ces truites de bassines pour rendre la rivière aux occupants habituels
En plus les pêcheurs du dimanche pour on lâche ces oissons n'arrivent pas à en sortir une là où j'arrive à en prendre 20 dans la matinée

C'est du grand n'importe quoi !!!!

Comme déjà énoncé, voici confirmation trouvée sur le site du CSP :

Citation :

A ce sujet on peut dire que dans les contextes conformes les déversements de poissons ne servent pas à grand chose (sauf à satisfaire les maladroits les jours d’ouverture ou à compenser comme en haute altitude une quasi absence de vie piscicole).

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On a les poissons qu'on mérite...

La pisciculture est homologuée. Le problème est que toutes ses farios portion sont déversées dans des endroits privés appelés syndicats. Le bas de la rivière où l'on peut pêcher n'est pas concerné par ce déversement, mais comme dame truite ne sait pas ce que c'est qu'une frontière, vous avez compris.
La souche méditerranée a complètement disparue. C'est pour ça que j'essaye...
Il n'y a aucun problème sur la qualité de l'eau, je l'ai toujours bu sans jamais être malade. Pas d'agriculture autour, frayères omniprésentes, eau dépassant que très rarement 14°C car secteur très boisé, quelques cuquets sous les pierres, bref le profil torrent-petite rivière idéal pour la truite ! Dans les années 60, il y en avait une derrière chaque caillou !

Je renouvelle cette opération tous les ans depuis 5 ans, et jamais je n'ai pu en reprendre une de ces truites, ni revu d'ailleurs ! D’ou mon interrogation ; - de souche ou pas, le seul changement de lieu pour une fario constitue t’il un « traumatisme » car le débit, la profondeur, les caches, la nourriture à laquelle elle était habituée est différente dans le nouveau milieu, donc ?…

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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.

JFB a écrit:

Il m'est arrivé, je le confesse (car c'est je crois interdit) de capturer sans ardillon des farios maillés, jamais plus que le quota de 10 et de les replacer dans un ruisseau plus grand déjà peuplé hélas en farios qui ne sont plus de souche, dans lequel des portions sont régulièrement lâchées avant l'ouverture.

Mes constatations sont les suivantes;

-Les farios de souche n'arrivent pas à "recoloniser" le nouvel endroit, qui pourtant à tout pour cela... J'espérais ainsi arriver à réintroduire la souche de méditérranée dans un endroit où elle était autrefois, et dans lequel on ne trouve plus que des farios atlantiques de pisciculture. J'ai fait chou-blanc !
J'ai l'impression que dès que l'on déplace les farios, celles-ci ont beaucoup de difficultées à s'acclimater dans un nouveau milieu. Je pense que l'on touche là à la notion de territoire, de compétition avec les autres déjà présentes.

Par contre, si l'on place ces truites dans un endroit dépeuplé (mais peuplé autrefois), ça marche, elles s'y reproduisent !

Qu'en pensez-vous ?

Salut JFB, et bien moi je pense que c'est comme tu l'a dit un probleme de territoire.
Des études on déja été faites à ce sujet et il s'avère que la truite fario est un poisson très territorial, elle a toujours le dessus sur les autres salmonidés( du moins dans un cour d'eau).
D'ailleurs j'ai déja entendu une histoire qui me fait penser à la tienne, il s'agissait d'une rivière qui avait été dévastée par une grave pollution. Une pêche électrique a démontré qu'il ne restait quasiment aucun poisson, suite à çà il a été procédé à un lacher massif de truites (alevins de souche differente).
Et bien quelques années plus tard les quelques truites rescapées de la pollution ont pris le dessus et il ne restait quasiment plus de truites issues de l'alevinage en question.
Moralité, lacher la où il n'y a plus rien ok, mais lacher la où il reste du poisson sauvage ne sert apparement pas à grand chose.

Un grand bravo tous de meme pour ton action , moi aussis j'ai déja essayé mais ce n'était que quelques poissons (4 ou 5 ), je ne sais pas ce qu'ils sont devenus...

Dernière modification par eric: 15 jan 2006 - 20:47