FAB78 a écrit:

Bonjour Armagnac, je me suis présenté au fil des réponses ci-dessus mais il est vrai que j’aurai dû commencer par ça, désolé.
En effet, je pensais que ma position sur le no kill avec permis et des prélèvements encadrés par les locaux me donnait plus de droit pour aller partout sans nuire à personne, maintenant avec toutes vos réponses je sais plus quoi penser. Une chose est sure, quoi de plus triste qu’un étang sans poissons et sans gobages.

tu m'a l'air de quelqu’un de censé donc la nature c'est la nature s'il 'y a pas de poisson dedans c'est ce qu'elle a voulu....de plus un étang sans poisson ne veut pas dire sans vie, il y a tout un tas d'organismes qui vivent dans ces étangs et si tu y met des poissons tu désorganises toute la vie et en condamne certains a ton profit tout ça pour plier du carbone tu ne crois pas que c'est un peu égoïste ça ?
_________________
le ded

FAB, tu as encore pas mal de choses à apprendre, manhac. Surtout après avoir été intoxiqué par un "professionnel" de la pêche... `
"Si tu ne sais pas où tu vas, retourne d'où tu viens". Ce vieux proverbe dont l'origine se perd dans la nuit des temps, mon grand-père me le répétait souvent.
Tu aimes la nature, les poissons, les Pyrénées ? Approche-toi de la rivière ou du ruisseau. Assieds-toi un moment. Observe, écoute. Regarde s'il y a des oiseaux, et lesquels. Puis des insectes (tu es moucheur) et lesquels.
Puis, soulève quelques cailloux et galets. Regarde ce qu'il y a dessous. Apprend ce que sont les cuquets, les patraques, on les nomme ainsi en Pyrénées. C'est le garde-manger des truites !
Marche le long des berges. Observe bien le lit dans les endroits calmes et peu profonds. Regarde s'il existe des frayères, le substrat, que tu reviendras voir en novembre ou décembre pour vérifier si les truites se reproduisent... ou pas.
Elle est là, et rien que là, la vie du cours d'eau ! Pas dans le no kill ou encore le congélo des pêcheurs...

Analyse la démographie du village pyrénéen au bord d'un torrent : celui-ci est un exemple, j'y ai grandi.



Dis-toi bien qu'au XIXeme siècle, la population était en moyenne 10 fois plus nombreuse. Des pêcheurs, il y en avait dans chaque village, et presque chaque maison. Et pas des moindres, tu peux me croire... les types prélevaient, parce qu'ils avaient faim. Il n'y avait pas de fermeture pour cause de reproduction, pas de maille, certains utilisaient des filets.
Mais les cours d'eau et berges étaient entretenus. Les feuilles ne pourrissaient pas sur les graviers à l'automne, pas de micro centrales, pas de pesticides, pas de pluies acides, pas de plastiques, etc.

Les truites que l'on piquait portaient le béret, et parlaient l'occitan. Terriblement caractérielles et capricieuses, tu pouvais pêcher pendant trois jours consécutifs sans avoir la moindre touche.
Les vieux pêcheurs disaient aux jeunes : "Et bien, on va jouer à la belote, comme ça, on saura pourquoi on est capot. La truite, c'est une Dame. Quand elle ne veut pas, elle ne veut pas..."

De nos jours, les poissons ressemblent à ceux d'Ordralfabetix, du poisson "très frais" venu de Lutèce par char à bœufs. Enfin, j'exagère... il faut vivre avec son temps. Ce n'est plus par char à bœufs, c'est par fourgonnette ou hélicoptère.

Prends du recul, réfléchis à tout ça. Je suis certain que tu comprendras.

Dernière modification par JFB: 20 mai 2025 - 11:39
_________________
Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.

FAB78 a écrit:

..., ne reste que les boomers avec leur congelo plein qui pratiquent cette pêche dévastatrice.

Waou !!
J'ai 66 ans, donc je dois être inscrit dans la sous-caste des "boumeurs", et j'en connais pas mal de mon âge.
Les seuls poissons dans mon congélateur me sont livrés par camion frigo une fois toutes les 3 semaines, n'ont pas d'arêtes, pas de queue (moi oui).
Alors je pense qu'il faudrait être un tantinet moins réducteur dans tes propos.
Je pêche dans le massif du Carlit, et ma dernière truite amenée jusque dans la poêle doit remonter à mes 35 ans.
Ceci dit =>

Bonjour et merci pour vos derniers commentaires qui m’ont rassurés. Je serai dans vos lacs d’altitude du 14 au 26 juin peut-être que nous nous croiserons. Bonne continuation.